Rencontre incongrue. ( Pv Esperanza E. Ruviella )

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La forêt était sombre. Comme à son habitude. Des branches cassez, des créatures diverses … De quoi effrayer plus d'une personne. L'atmosphère elle même semblait particulière. Mais peut être était-ce dut à la présence des esprits ? Des esprits dites vous. Et bien oui. Des esprits animaux. Il y en avait plein. Partout. La forêt en regorgeait. C'était impressionnant le nombre de ces créatures qui trouvaient refuge en ce lieu. Mais ces créatures, ces esprits. Aussi nombreux soient-ils n'étaient pont visible des humains. Seule une personne était capable de les voir, de communiquer, et même de fusionner avec eux. Et cette personne n'était autre que Nokomi Yepa. Princesse de l'hiver et fille de la lune. Une jeune apache n'é de l'autre coté du pacifique en plein Dakota.

Cependant depuis peu, la jeune fille avaient entrepris un long voyage afin de trouver cet endroit. Et à ce moment précis. Elle se trouvait dans la forêt.

Les yeux curieux, la jeune indienne observait la forêt l'entourant. Quel étrange endroit. Elle connaissait la forêt.Un rassemblement d'arbres abritant une multitude d'animaux et de plantes. Mais elle ne connaissait pas celle ci.

La jeune fille au cheveux blanc paraissait bien étrange au milieu de tout ces arbres. Avec des plumes restant dans les cheveux, ses pieds nus et sa robe en peau, elle ne correspondait pas vraiment au paysage.

Nokomi était arrivée quelques minutes auparavant. Sa forme humaine était encore récente. Combien de temps était-elle devenue oiseau ? Et baleineau ? Elle n'en savait rien. Mais ces transformation la soulageaient. Ses deux premières, en demi serpent puis en ours lui avaient values l'exclusion de son clan. Les deux esprits en questions étant considérés comme mauvais et porteurs de malheurs. Longtemps elle avait cru être une enfant des mauvais esprits. Longtemps elle avait renié son nom, ne pensant pas le mériter.
Mais cette période la était terminée.
Le baleineau. Enfant de baleine, reine de l'océan et l'oiseau. Tellement d'esprits oiseaux existaient. Mais aucun en dehors du hibou ne signifiaient de mauvais présages.

Nokomi s'arrêta au milieu du sentier qu'elle arpentait depuis son retour à la forme humaine et leva les bras vers le ciel. Se positionnant sur la pinte des pieds elle tentait d'attraper les nuages. Ils n'étaient pas si haut. Elle avait volé parmi eux.

Curieusement, la présence d'esprits l'observant un peu partout autour ne la gênait pas. La jeune fille s'avança et se pencha sur un esprit loup blanc. Elle ne le connaissait pas. Elle ne connaissait que les loups gris. Le loup blanc n'était qu'un mythe. Un mythe qui se tenait face à elle. La bête se tenait droite face à elle. Magnifique. Alors qu'elle tendait la main vers la bête qui restait muette, celle ci tandis les oreille avant de grogner. Ne comprenant sa réaction, la jeune apache se retourna et chercha qui pouvait ainsi perturber l'esprit loup blanc.

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Un bruit de moteur de voiture. Des secousses qui font rebondir la tête d’Espéranza sur du métal brut. C’est fort désagréable pour sa tête encore étourdie par le chloroforme. Elle papillonne des yeux, sortant tout juste de son sommeil forcé. Ou est-elle ? Elle ne le sait pas. Elle porte la robe blanche qu’elle portait encore en Espagne. Elle sent encore sur elle ses deux pistolets. L’un est à balle réelle l’autre est un vulgaire pistolet à bille. Elle se trouve dans une camionnette qui chemine dans un foret ? Il fait trop sombre pour qu’elle puisse distinguer quoi que ce soit.

L’air est encore frais, elle ne peut s’empêcher de frissonner dans sa légère robe blanche. Elle se trouve à l’extérieur de la voiture. Personne avec elle. Etrange. Que c’est-il donc passé ? Il y a à peine quelques heures elle se trouvait en Espagne. A peine était-elle rentrée chez elle que deux hommes en noirs parlaient à sa tante, qui avait une mine soucieuse. Elle ne put rien faire, deux personnes se saisirent d’elle et lui mirent un mouchoir devant le nez. Du chloroforme. Et c’est le trou noir. Elle tende de bouger les bras, mais des liens étroit l’en empêchent. C’est donc pour cela qu’elle n’arrivait plus à bouger et que ses bras étaient engourdis.

La voiture freine brusquement. Entrainant alors une collision entre le rebord de la camionnette et Espéranza. Rencontre fort désagréable pour la jeune espagnole qui lâcha un juron. Que faire ? Rester ? Non trop risqué. C’était peut-être un gang qui l’avait enlevée. Oui c’est même très probable. Qu’est-ce qu’ils allaient lui réserver ? Les gangs d’Espagne son connu pour ne pas être des tendres. Le pardon et la pitié n’existe as chez eux ou alors c’est des notions d’ont-ils on entendu vaguement parler.
Non, elle devait se sortir de cette mouise. Autrement elle allait perdre sa tête. Charmant occurrence n’est-ce pas ? Ni une ni deux Espéranza choisit la meilleure option qui s’offrait à elle : sauter de la voiture et courir. Certes, c’était la seule chose intelligente à faire mais pour aller ou ? Pas vraiment le temps de cogiter pour cela. Elle se souleva et dans un ultime effort renversa son torse en arrière. Pour ensuite basculer vers le sol. La réception fut extrêmement douloureuse. C’est son épaule gauche qui rencontra en premier le sol et le corps suivit juste après. Elle roula sur plusieurs mètres avant de se stopper. Son épaule gauche devait être démise ou quelque chose du genre. Sa robe blanche était couverte de terre, et ses avant-bras et ses jambes étaient couvertes d’égratignures qui saignaient et de bleu.
Mais malheureusement elle entendit la voiture se stopper et une porte s’ouvrir.
La peur lui donnant des ailes, une poussée d’adrénaline lui parcouru les veines. Elle se releva en titubant, sans les bras c’est vraiment pas facile, et courut vers la gauche, pour entrer dans la forêt. Peu importe ou elle allait, elle devait s’en aller et vite. Le regard alerte, elle courait, sautait trébuchait pour se relever. Les branches des arbres lui fouettait encre et inlassablement mais cela ne la décourageait en rien. Et sans vraiment s’y attendre, elle déboula comme une folle dans une clairière qui malheureusement n’était pas déserte. Elle se stoppa. La respiration haletante. Son épaule gauche la faisant souffrir comme jamais. Elle observa la jeune fille qui avait le teint aussi foncé qu’elle mais étrangement, qui avait des cheveux blanc. Elle allait parler lorsqu’un bruit sec se fit entendre non loin. Une branche sur laquelle on avait marché dessus. Espéranza tourna la tête la panique pouvant se lire sur ses traits. Elle glissa un « Chuuut » à l’inconnue avant de regarder autour d’elle. Elle vit un arbre de bonne taille et juste à coté une pierre de bonne taille. Idéale comme cachette. Et sans vraiment réfléchir, y fonça s’y cacher. Et atterrit en catastrophe derrière. Les mains toujours attaché dans le dos par une maudite corde.

[ HRPG : j'espère que cela ira ><' si quelque chose ne va pas fait le moi savoir par mp =) ]

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Une fille. Une jeune femme plutôt. C'est elle qui avait effrayé le loup blanc. Loup blanc qui ne s'était pas enfuit et qui se tenait toujours face à elle. Elle s'apprêtait à saluer la nouvelle venue quand celle ci lui avait fait signe de se taire. Entendant également le bruit qui la suivait, Nokomi plongea dans le fourré et se plaça à coté de l'esprit qui continuait de grogner. Des hommes. Agressifs à priori. Ils poursuivaient la jeune femme ? Pourquoi ? Et pourquoi se posait-elle cette question ? Avec une immense discrétion acquise durant les longues heures de chasse et de pistage, elle se glissa vers la nouvelle arrivée. Elle la regarda avec un léger sourire, tentant de le mettre en confiance et observa les hommes.

Leur présence agitait les esprits. Il était clair que rien chez eux ne mettait en confiance. Le loup blanc s'approcha des jeune fille. Moins discrètement certe, après tout, elle était la seule à le voir, cependant, la garce qui émanait de chacun de ses mouvements était à couper le souffle. Tellement beau …

Les hommes fouillaient. Ils cherchaient cette fille. Mais pourquoi ? Les esprits les entouraient. Ils se regroupaient. L'un d'entre eux. Un esprit … euh … un esprit ressemblant à un chien mais roux et avec une queue épaisse, s'approcha d'eux, allant jusqu'à les renifler. Ceci fait, il se retourna et fixa la jeune apache. Haussa les babines et fit un signe de négation.

Nokomi ouvrit grand les yeux. Un signe de négation ? Comment cela pouvait-il être possible ? Les animaux ne communiquaient pas comme les humains. Pourquoi en serait-il autrement pour les esprits ? La jeune fille se frotta les yeux. Elle avait déjà accepté qu'il prenne possession de son corps. Ce ne serait pas si compliqué d'accepté qu'ils lui parlent…

Touchant discrètement l'épaule de la jeune femme, elle lui montra les hommes, et, toujours tout en signe lui demanda s'ils étaient dangereux.
Au pire, elle pourrait toujours demander l'aide des esprits. Ils lui porteraient secours. Elle en était certaine.

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