cameron davis

Surnom; tu n'as pas intérêt à lui en trouver. ♥ ✗ Âge; 16 ans. ✗ Métier; étudiant. ✗ Type; cœur ✗  Pouvoir; contrôle du rythme cardiaque. Ce pouvoir lui est totalement inutile, on est d'accord. Il lui suffit de regarder longuement quelqu'un dans les yeux ou de poser la paume de sa main sur le torse d'autrui. Il peut ainsi accélérer ou ralentir les battements de cœur de la personne. S'il ne retire pas sa main rapidement, ou s'il ne détache pas son regard de l'individu, il risquerait de le voir défaillir. ✗ Adjectifs; Les cicatrices de Cameron ne se referment pas. Soit, il reste souriant. Parfois même généreux, quand son cœur lui murmure les bonnes choses à faire. Ce n'est pas ce qui fait de lui ce qu'il est. Il reste je-m'en-foutiste et parfois arrogant, voire égoïste. ✗ Secret;

Spoiler:

caractère

Misanthrope, désintéressée du monde qui l'entoure, violent, arrogant. Et pourtant, que fait là ce magnifique et rayonnant sourire ? Du sarcasme ? Cameron serait-il bipolaire ? Peut être. Peu importe. Il préfère se cacher, sombrer dans l'oubli. Il ne veut faire partie des souvenirs de personne. Les dures réalités de la vie le stoppent net. Il se réfugie dans ses pensées, incapable d'affronter ce qui se présente à lui. Le sentimental est, pour lui, difficile à braver.

Irascible, susceptible, son esprit s'emporte facilement. Ses poings peuvent à tout moment frapper, dans son élan. Il essaie pourtant. Il se force à arrêter, mais non; ses muscles fonctionnent à part. Il fonce, cornes en avant, sans se soucier des conséquences. Il a appris, au cours de sa vie, à défier les obstacles. Sans regrets? C'est ce qui le hante. Il est tel un gamin impuissant, se sentant coupable, forcé à user de ses poings pour se sortir de situations difficiles.

Égoïste. Égoïste. Égoïste. Il reste un gamin, trop occupé à penser à soi-même. "Laisse-moi tranquille". "Va t'faire foutre, j'ai pas que ça à faire". "T'as pas quelqu'un d'autre à emmerder?". C'est ainsi qu'il repousse ceux qui lui adressent la parole. Il reste souvent sûr de lui. Confiant, il n'hésite pas à défendre ses opinions, allant jusqu'à utiliser la violence pour combler les arguments (souvent inexistants, 'faut l'avouer). Cependant, ses rares proches sont plus importants que tout. Quand il s'attache à quelqu'un, il le protège jusqu'à son dernier souffle. Cette personne semble même être plus importante que lui-même, à ses yeux. Il la préserve aveuglément. Je vous l'ai dit; son point faible se dissimule dans le sentimental. C'est ce qui pourrait l'achever. Il est donc très possessif. Pas touche à ce qui lui appartient, il mord (et pas qu'un peu).

Cameron déteste les chiens (désolée, le peuple). Ce sont, pour lui, des animaux inutiles, baveux. De grosses bêtes qui mangent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Pourtant, beaucoup de personnes associent le caractère du jeune homme à celui des canidés. Si je peux vous donner un conseil, c'est de vous taire. À jamais. Oui, il est gourmand. Oui, il est violent. Soit. Il préfère largement être comparé à un chat. Le mystérieux regard des félins le passionne. Leur doux pelage dansant au vent le radoucit. Leur manie de se nicher entre ses pieds lui décroche un sourire. Un vrai sourire. Pas hypocrite, ni rien. Un sourire qui veut tout dire. Ce sont les seuls êtres qui peuvent le rendre aussi heureux en si peu de temps.

Il s'évade lorsqu'il nage. L'eau, l'enserrant doucement, glacée. Salée. Les vagues effleurant son torse, son cœur accélérant. Puis les poissons venant nager à ses côtés, dans leur valse fluide. La mer est sa confidente, celle qui s'est emparée de son cœur. Le bruit des vagues fouettant les roches, l'écume disparaissant lentement. Il aime ça. Vous le retrouverez souvent en mer, faisant la planche, observant le ciel. Peut être perdu entre deux éléments.

Spoiler:

physique

Cameron est bien trop petit pour son âge. On lui donnerait facilement deux ans de moins. Malgré sa petite taille, ses muscles ne sont pas inexistants, pour votre plus grand plaisir.  Sa peau d'albâtre, son ventre plat, beaucoup de choses ne passent pas inaperçues et ont tendance à plaire (sauf sa taille, sur laquelle il complexe, d'ailleurs). Ses pommettes rosées trahissent son tempérament inébranlable.Ses cheveux couleur foin, souvent en bataille, lui donnent un air enfantin. Ils lui retombent maladroitement sur le visage, cachant une partie de ses yeux.

Ses yeux. Ses grands yeux teintés d'une certaine tristesse. Nuancés de doré, d'ambre, d'orangé. On pourrait s'y perdre, s'ils n'étaient pas si vifs. On s'en détache difficilement. Ils semblent rester là, faisant tâche sur son teint. Brillants, profonds, intrigants, éclatants. Une explosion de couleurs, de teintes différentes. Cameron éprouve une certaine haine inexpliquée envers ceux qui s'attardent trop longtemps sur ses iris.

Du côté vestimentaire, le jeune homme se contente de tenues simples. Des sweats, t-shirts amples, jeans. Il est plutôt décontracté. Il porte souvent des habits de sport, les jugeant confortables. En bref, c'est grâce à ça qu'il réussit à se fondre dans la masse. S'il a une particularité, en dehors de ses iris, c'est bien son tatouage. D'où vient-il ? Que signifie t-il ? On n'en saura rien. Il représente un kanji rouge carmin situé sur sa clavicule gauche. Cameron fait de son mieux pour le dissimuler. Ses lèvres sont souvent fendues, ses genoux recouverts de plaques bleutées, ses joues parsemées d'éraflures.

histoire

Cameron est né dans une ville sans histoire, peuplée d'habitants sans histoire aussi. Il habitait le quartier riche. Des rues bordées de villas, maisons spacieuses et autres architectures princières encerclées de gigantesques jardins. Il avait tout ce qu'il désirait; sa chambre au plafond haut, son propre balcon, sa propre bibliothèque. Mais il lui manquait quelque chose; l'amour et la présence de parents. Ces derniers étaient sans arrêt en voyages d'affaires et ne voyaient le gamin qu'une ou deux fois par an. Il ne connaissait que leur nom et leur profession. Ce dût être au frère de Cameron de s'en occuper. Mais cela ne le dérangeait pas, au contraire. Ils étaient très proches, malgré leurs deux ans de différence et leurs caractères totalement opposés.

Cameron a toujours été passionné par le pays du soleil levant. Depuis ses plus jeunes années, il étudie le japonais. Son rêve a longtemps été d'aller ne serait-ce que visiter ce pays. Bien entendu, ses parents lui ont proposé de l'argent, ce qu'il a refusé. Il voulait payer le voyage de sa poche, avec les sous qu'il aura durement gagné. Le blond a toujours été très bagarreur, et je ne saurais décompter le nombre d'enfants auquel il a cassé le nez. Cependant, il était encore capable de rire, à cette époque. Il avait de véritables amis, et malgré l'absence de ses parents, était content de sa vie. Lorsqu'il ne se sentait pas bien, ou était prit d'angoisses, il allait nager. L'eau salée, les picotements de ses blessures ouvertes à son contact, les vagues déferlant, les mouettes l'accompagnant dans sa valse aquatique. On dit que toute bonne chose à une fin.

Il devait avoir quatorze ans lorsqu'on détecta une tumeur au cœur de son frère. Il écoutait aux portes, ce qu'il ne fallait pas. Le choc le fit perdre ses mots, et une colère soudaine le gagna. En phase terminale ? Et on ne lui avait rien dit ! Ses muscles se contactèrent par un instinct primaire, ses pupilles se dilatèrent. Il s'écroula, impuissant. Tenant sa tête entre ses mains, les larmes coulaient sans qu'il ne s'en rende compte. Il ne comprenait pas. Les médecins lui avaient pourtant dit qu'il n'y aurait aucun risque. Bordel. Cameron se redressa, enfonça la porte et s'accroupit au chevet de son frère. Les médecins le stoppèrent net, lui ne dit rien. Les paumes de ses mains plaquées sur son visage, essayant en vain de cacher ses larmes, il balbutia quelque chose. Il se reprit.

- ..S'il vous plait.

Le personnel jeta un regard d'incompréhension au frère. Lui était paisible, ses cheveux mi-longs lâchés. Ses yeux étaient cernés, ses paupières demi-closes, son visage pâle, ses lèvres bleutées, mais il affichait un léger sourire. Il pencha doucement la tête, puis les médecins tournèrent les talons en soupirant. Cameron enfouit sa tête dans ses genoux, marmonnant quelques mots que je ne saurais comprendre. Il était en plein combat intérieur.

-Reste fort, Cameron. Je ne-

Puis le frère fut pris de spasmes, suivis d'un évanouissement. Cameron se redressa, les yeux écarquillés. Que faisaient les médecins ? Pourquoi personne ne venait ? Il posa sa main sur le cœur de son frère et ferma les yeux. Il était lent, trop lent. Puis il se tut, comme s'il s'était soudainement arrêté. Cameron hurla de pleins poumons, un cri déchirant. Dehors, des corbeaux s'envolèrent, battant des ailes comme pour découvrir le ciel. Si seulement... Si seulement il pouvait faire quelque chose pour lui ! Vint une sensation étrange. Un soulagement.

Lorsqu'il pensait avoir tout perdu, quelques battements effleurèrent sa paume. Plus forts que les précédents. Il fronça les sourcils; ce n'était pas assez. Il ne savait pas ce qui se passait, mais concentra toute son énergie dans sa main. Les battements se firent plus puissants, jusqu'à ce que les paupières de l'unique famille du blond se mirent à frémir. Sa main attrapa celle de Cameron, un sourire s'esquissa sur son visage pâlot.

Finalement, il vécut encore trois mois, sauvé par on ne sait quelle magie. Ce mystérieux fait apparut dans quelques journaux amateurs, puis les rumeurs se turent. Sa mort était inévitable, mais le blondinet n'eut pas d'autre choix que de se renfermer sur lui-même. Il abandonna ses uniques amis, changea de ville. Il fut prit dans une famille d'accueil, ses véritables parents incapables de s'occuper de lui. Il ne voulut parler à personne, la cicatrice était encore profonde. Il pensait ne jamais pouvoir la voir se refermer, et ne le souhaitait de toute façon pas. Il avait peur d'oublier son frère. Lorsqu'il décida enfin de parler de ça à sa famille adoptive, la mère commença à douter de quelque chose. Un jour, alors que Cameron déambulait dans la cuisine, elle prit sa main et la porta à son propre cœur. Le blond fut tout d'abord étonné; le cœur de sa tutrice s’accéléra soudainement. Puis il se calma; l'organe ralentit. C'est bien ce qu'elle pensait. Elle posa une main sur son front, un peu sous le choc. Le gamin, lui, ne comprenait pas bien.

-Cameron, il faut qu'on parle.

Elle le prit dans ses bras. La femme lui murmura deux mots qu'il ne comprit qu'après avoir fait des recherches. Ils retentirent dans son esprit. Son visage semblait éploré, attristé, mais si calme. Elle posa sa main tremblante sur l'épaule gauche de Cameron. Elle a gardé ce gamin pendant un an. Elle a eu un fils pendant un an. Un fils qu'elle a aimé, malgré le fait que ce ne soit pas de son sang qui coule dans ses veines. Les deux mots qu'elle lui avait murmuré étaient Nakunaru Academy. Pourquoi ? Qu'était-ce ? Il n'eut pas le temps de réfléchir à tout ça, -c'était bien trop paradoxal- qu'il fut envoyé dans une académie à ce nom.

derrière l'écran

Âge; la question à ne pas poser, jeune poulpe.

Surnom; octopussy, octopoulpe, et ses variantes. o/

As-tu tout lu? ;
Comment trouves-tu le forum? ; TANT D'AWESOMENESS.

Un dernier mot? ; Ui. Dites, le modèle de fiche peut rester comme ça? C'est à dire que j'ai codé/graphé toute la nuit sans avoir pensé à demander avant. ( En passant, le thème est hjkhkgjlfhkgesque. ♥)





Honte à moi. Oui, vous pouvez me fouetter.