Hibiki est un joyeux luron, un vrai de vrai. Il respire la joie de vivre et pue le bonheur à trois kilomètres. Il chantonne, il sifflote, il a toujours un sourire niais sur la figure, et il a l’air d’être le garçon le plus heureux au monde. Il ne l’est peut-être pas, mais il donne bien le change. Il est adorable, il n’hésite pas à prêter main forte aux gens, quand il le peut. C’est un concentré de joie et de douceur à lui tout seul, tout du moins en surface.

Car oui, il n’est pas seulement gentil. C’est pas un joli petit Bisounours tombé du pays du sucre et des arc-en-ciel magiques. En vrai, c’est une véritable tête de mule. Il est plus têtu qu’une mule, d’ailleurs. Quand Hibiki veut quelque chose, il fera tout pour l’obtenir. Même si ce tout comprend des trucs répréhensibles. Ce gamin ne se formalise pas du ressenti des autres. Ce qui compte c’est ses objectifs, et la cruauté, la méchanceté et l’injustice, ce n’est pas des concepts qu’il comprend. Peut-être est-il juste trop bête pour se rendre compte quand il fait du mal à quelqu’un, peut-être ne réfléchit-il jamais aux conséquences de ses actes, tout simplement.

Candide, donc. Et toujours à chercher à se faire des amis, à avoir l’air agréable pour les autres. Pour ça, il a une arme qu’il juge excellente : le rire. Rien ne lui fait plus plaisir que de faire rire quelqu’un. Petit boute-en-train, il utilise son pouvoir à bon escient pour faire dans le comique. Même si ses blagues sont parfois lourdes, même s’il se fait mal en faisant l’idiot, il continue, ravi de faire s’afficher des sourires. C’est sa meilleure récompense. Y’en a ils cherchent les compliments, les câlins, lui, c’est les sourires et les gloussements. Par contre, il ne sait jamais faire la différence entre les gens qui rient avec ou à cause de lui. Comprenez par là qu’il ne sait pas quand on se fout de sa gueule ou pas. Naïf, on a dit.

Petit chieur professionnel, il est souvent au milieu des pires emmerdes. C’est la chiasse de l’Académie, même si pour lui, il ne fait absolument rien de mal. C’est les autres le problème, pas lui.

Pas bien grand, pas vraiment petit, le jeune Hibiki se situe complètement dans la moyenne. Tout dans son physique est qualifiable de « moyen ». De sa taille à la courbure de ses orteils, au blond pâle de ses cheveux, pâle, mais pas trop. Tout est en nuances chez ce jeune homme. Il n’est pas rond, il est fait de rondeurs encore enfantines. Il n’a pas les muscles bien dessinés, mais n’a pas non plus les os saillants. Toujours est-il que ses jointures fines font mal une fois qu’elles percutent votre joue. Il n’est pas gros, loin de là, il est surtout correctement nourrit, et apprécie la bonne cuisine, donc ça se voit. Il n’est pas de cette exaspérante catégorie d’adolescent qui s’empiffre à longueur de journée sans prendre un gramme alors que vous explosez vos jeans pour une cuillère de Nutella.

Un corps rond, donc. Avec le visage ovale qui va avec. Des joues toujours tendues par un sourire qui s’étale de tout son long sur la figure du joyeux Hibiki. Il a le sourire éclatant, un rire communicatif, et des yeux pétillants, d’un vert soutenu. Ses cheveux en bataille viennent chatouiller son nez en trompette et faire papillonner ses paupières. Il ne se coiffe pour ainsi dire jamais, se contentant de passer une main dans ses cheveux pour les démêler sommairement. Il se fiche d’avoir l’air débraillé, c’est plus drôle de ne pas se prendre la tête avec ça, voyons. Et puis, ça donne un genre.

Niveau vestimentaire ? C’est du grand n’importe quoi. Hibiki aime ce qui est coloré, donc Hibiki met de la couleur. Sauf que. Il ne sait pas accorder les couleurs, en fait. Alors le trouver avec un pull orange, un jean bleu clair, une veste jaune et des baskets violettes, c’est tout à fait normal, même si ça vous pique atrocement les yeux.