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 ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●

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● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● _
Message Sujet: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitimeDim 11 Sep - 14:56


DOSSIER DE Fukuda, Keisuke

● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Mcxmop
Feat; Nezumi - No. 6
« Age : Dix-sept printemps, cherchant chaque année à survivre même dans la solitude des plus pesante.
« Métier : Étudiant.
« Type : Pique, je suppose.
« Pouvoir{s} : D'un coup de crayon habile, les dessins que trace Keisuke peuvent prendre miraculeusement vie. Bien que ce pouvoir ne lui semble pas être d'une très grande utilité, beaucoup le trouveraient certainement très amusant. Les enfants, par exemple, s'arracheraient sans aucun doute ce don qui donnerait si facilement vie à leur personnage animé préféré. Quant à Keisuke, il garde une haine grandissante, dans son cœur, envers cette faculté depuis un certain jour. Depuis, il ose à peine gribouiller de peur que quelque chose surgisse du papier. Notons que ses dessins prennent vie seulement lorsqu'il dessine avec une plume à encre de chine intégré, toutefois il ignore complètement. ce détail.
« Adjectifs : Difficile de déterminer les adjectifs qui qualifieraient parfaitement le jeune homme sachant qu'il a un caractère et une mentalité un peu complexe. D'abord, derrière ses airs de garçon froid et associable, il est protecteur et affectueux à sa manière avec les personnes très proches de lui, particulièrement avec Avery Lawrence Bridgestone. Ensuite, pour ce qui est de ses défauts, ce serait sans doute beaucoup trop long et ennuyant d'en faire la liste complète mais citons tout de même les principaux : colérique et impulsif. Il agit sur des coups de tête, suivant ses émotions qui le trompent parfois. Au final, le mélange de ses qualités ainsi que de ses défauts fait certainement de lui une personne charmante... d'une certaine manière en tout cas !
« Secret:
Spoiler:

&.Caractère

En une quinzaine de lignes, parlez du caractère de votre personnage, de ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas, de ses habitudes, de ses rêves, son but...
&.Physique

En une quinzaine de lignes, faites une description physique de votre personnage, parlez aussi de ses goûts vestimentaires, sa taille...
&.Histoire

    Le début du printemps sous un tourbillon d'éclair et de pluie, accompagné d'un goût amer de souffrance et de douleur. Le bruit du tonnerre, horrible et terrifiant, fracassait à tout allure chaque mur, un par un, de l'hôpital le plus près où avait été amené une femme et son conjoint par ambulance. Non pas que le cas de la dame était si critique pour qu'elle se fasse conduire si vite à ce lieu médical, mais plutôt qu'un événement pour le moins heureux devait se produire dans un quart de temps. Tout compte fait, c'est ce qui aurait dû arriver, et la température n'était pas la raison de cette grande déception finale, quoiqu'elle aidait en aucun cas et qu'elle alourdait la situation plus qu'autre chose.

    Les heures passèrent, le temps quant à lui s'était arrêté depuis belle lurette. Les cris de la femme se multipliaient de minute en minute, la douleur la contrôlait entièrement. Tandis qu'elle était seule dans sa souffrance, son homme venait en ajouté en lui hurlant des injures totalement insatisfait de ce qu'il se produisait. À vrai dire, il ignorait complètement que sa femme était enceinte et alors, portant une haine tout à fait incompréhensible contre les enfants en général, il n'en avait jamais voulu et cette idée ne lui changerait certainement jamais. Monsieur Miura, parti il y a plusieurs mois pour un voyage d'affaire, était revenu aujourd'hui, par complète inadvertance, le jour fatidique où le ciel exprimait pour lui son importante réaction fasse à la nouvelle qui lui était pourtant impensable auparavant. Pour ce qui est de la femme, elle était persuadée depuis le tout début de sa grossesse que son mari changerait pertinemment d'avis pour ce qu'il y ait d'élever un enfant, qu'il était assez amoureux pour relever tous les obstacles de la vie et qu'il comprendrait sans une once de colère la décision de sa conjointe. Pourtant, l'épouvantable furie qu'habitait l'homme en ce moment était peu à peu en train d'achever la femme à petit feu.

    Lorsqu'il eut terminé de lui balancer toute sa colère, il demanda le divorce et instantanément quitta la salle. Au même moment, l'enfant naquit pleurant déjà toutes les larmes de son corps si fragile... Tout ce que trouva à dire la mère à ce moment-là fut : « — Ne pleure pas... Tu ne peux pas... » et pourtant, d'une intonation indéniablement dégouté par ce petit qu'elle tenait fermement dans ses bras.

    À contre-coeur, elle lui donna un nom, Fukuda Keisuke.
    Puis sa vie, comparable à une rose, serait elle aussi ornée de plusieurs épines.

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● 2agqgyr

    Etsuko Fukuda. Autrefois, cette femme était de bonne humeur jour comme soir, souriait le cœur battant l'envie de vivre. Elle vivait seule avec son mari dans une maison ni trop pauvre ni trop riche, absolument parfaite pour eux deux. Malheureusement, à la suite de la naissance de leur fils, Akio Miura quitta sa femme et affreusement mécontent, laissa tout derrière lui sans se soucier de quoique ce soit. C'est à cet instant précis que sa femme sombra dans un insoutenable désespoir et que dans son cœur naquit une forte rancœur envers le nouveau né qui venait selon elle de briser le miroir de sa vie. Les années d'amertume et de malheur accumulées ne faisaient que commencer.

    C'est dans le mensonge qu'elle tourna la page et éleva son fils le plus normalement possible. Bien que de dire « le plus normalement possible » est tout de même un peu exagéré sachant qu'elle ne se retenait pas pour lui donner des coups lorsqu'elle se sentait contrariée pour toutes sortes de raisons variant relativement de jour en jour. Etsuko s'occupait de son fils, lui offrant le stricte nécessaire, et lorsque les besoins du gamin étaient plus ou moins comblés pour la journée, elle perdait son temps à écrire des lettres, messages, e-mails, à Akio lui suppliant de revenir. Quant à lui, il envoyait de l'argent à Etsuko afin qu'elle puisse vivre du moins correctement. C'est ainsi que se déroula les premières années de vie de Keisuke : ne voyant jamais son père ; n'ayant personne avec qui jouer, enfermé par les quatre murs de sa chambre ; se faisant misérablement battre par sa mère qui à première vue ne lui voulait aucun mal ; condamné à une vie que personne ne mérite.

    Les lettres, les messages et les e-mails composés par Etsuko reçus par le mari furent tour à tour lus, puis lamentablement jeter chacune dans une frustration unique. Akio méprisait sa femme et s'il en était capable à l'heure qu'il est, il lui aurait rageusement enlevé la vie d'un geste épouvantable et sans regret. Sans jamais lui répondre, il n'était pas rare pour lui de recevoir des dizaines de messages par jour venant de sa très chère ex-femme, et très sérieusement, il bouillait d'envie de mettre un terme à cette folie interminable.

    Tandis qu'une guerre se préparait vigoureusement entre la mère et le père, le fils restait à l'écart, complètement seul dans son petit univers. Et si la solitude ne l'avait toujours pas entraîné dans un néant obscur, c'était sans doute qu'à cet âge, il ne comprenait pas encore la notion de malheur et de bonheur... Bien que parfois, il se sentait éperdument chagriné, son goût pour la musique, la chanson, et les arts en général venaient combler miraculeusement l'horrible vide conçu par la souffrance pénétrant son pauvre cœur au fond si fragile.

    À ce jour, voilà six ans qu'il vivait, qu'il se battait pour vivre, et ce malgré les coups et les blessures qu'on lui infligeait de jour en jour, autant physique que psychologique. C'était son anniversaire qui pour une fois n'était pas que hurlements et pleurs de dame nature. Et pourtant, un affreux pressentiment hantait intensément Keisuke qui préférait de loin rester enfermé dans sa chambre, lumière éteinte, dans la sombre clarté de ses songes.

    Couché sur le sol, l'enfant passa sa journée à attendre un événement comme un autre, quelque chose qui bouleverserait le cours de sa vie encore une fois.

    C'est seulement la nuit venu, alors qu'il dormait du moins des plus paisiblement possible que quelque chose parvenu. Le retentissement des cris vint à son sommeil comme un tambour infernal réclamant la vie, le simple et unique vœux de s'en sortir avant qu'il ne soit trop tard. C'est dans une danse improvisée que la chaleur écarlate vint embrasser de ses bras le corps petit et maigre de Keisuke qui se réveillait peu à peu. Les hurlements de sa mère s'échappant effleurèrent rudement ses oreilles puis se firent de plus en plus lointain. Puis dans une panique incontrôlable, le garçon prit ses jambes à son cou et sans se soucier du danger, sauta immoralement par la première fenêtre qu'il croisa sur le chemin de sa course. Quant à sa mère, elle n'avait eu aucune pensée pour son fils à ce moment-là et cherchait davantage à sauver sa propre peau plutôt que quoique ce soit d'autre. C'était dégoutant, absolument répugnant. La maison flambait, et le petit garçon au pieds de cette dernière pleurait, criait, hurlait aux désespoirs, il souhaitait enfin pour seulement une fois qu'on l'entende et qu'on vienne à son secours. Complètement apeuré par cette chaude matière, il ne se sentait plus capable de resté en présence de ses flammes qui le brûlaient de l'intérieur.

    Fukuda Keisuke fut conduit dans les plus brefs délais à l'hôpital le plus près de chez lui, y resta environ une semaine, et quitta avec comme cicatrice les marques de brûlures sur son dos de cette chaleur étouffante.

    Quelques mois plus tard, le coupable de l'incendie fut découvert et enfin dévoilé dans le journal du quartier. Trente-sept ans, Miura Akio, ex-mari de Fukuda Etsuko, père de Fukuda Keisuke, et grand homme d'affaire, coupable d'avoir mis le feu à la maison de son ex-conjointe.

    La colère et la haine renfermée dans le cœur de Etsuko grandissait à vue d'œil, puis dans une décision des plus rationnelle mais toujours conduite par une instable furie, elle tourna la page, tirant un trait sur Miura Akio, et s'établissant désormais dans un petit appartement avec son fils dont la relation ne changea malheureusement pas tant elle le haïssait.

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Acfjia

    Une année passa, puis Keisuke eut sept ans. Cette septième année de vie bascula dans une direction complètement différente des précédentes. Alors que le soleil s'apprêtait doucement à se coucher, les chaudes couleurs du printemps vinrent adoucir le cœur du petit garçon se trouvant présentement dans un vaste parc près de chez lui, se dirigeant lentement mais sûrement vers les balançoires afin de noyer sa peine, pouvoir se diriger vers le ciel et redescendre sur terre piétiner son chagrin ainsi que la souffrance de ses blessures causées par la femme qui le méprisait. Le mal vint le torturer un moment à l'instant où un ballon égaré entra en contact avec ses fragiles hanches endolories. S'empêchant de hurler sa douleur, il se pencha afin de récupérer le projectile.

    Ex...Excuse-moi !

    Tsss.

    En premier lieu, complètement contrarié par la situation, et en deuxième, ne sachant pertinemment pas comment réagir lorsqu'il est confronté à un individu qu'il ne connaît pas spécialement, Keisuke n'avait apparemment rien trouvé de mieux à répondre, qu'un simple soupire agressif. Le détaillant par la suite du regard, ce dernier croisa celui du petit blondinet, persévérant, devenant toujours de plus intense, aucun mot n'était prononcé, le tout se disait avec les yeux. Commençant à s'énerver légèrement, le blond pris l'amusante initiative de se gonfler les joues, persuadé que le garçon aux cheveux bleutés serait peut-être horrifié et lui rendrait gentiment son trésor. Pour la première fois depuis très longtemps, Keisuke laissa sous-entendre un sourire durant quelques secondes à peine avant de s'approcher et d'appuyer sur l'une des joues de l'autre garçon qui mit finalement terme à son plan de gonflage de joue intensif.

    Redonne-moi mon ballon !

    ... Eh ?! J'en veux pas d'ton ballon... de toute façon.

    Soudainement, le ballon roula jusqu'au pied du petit blondinet qui se pencha pour reprendre son bien. Alors que celui-ci s'apprêtait à répliquer, la mère de ce dernier arriva paniquée. Dégouté, mais surtout envieux, Keisuke observait obstinément le blond s'éloigner, ses pensées se voyaient littéralement bouleversées, il se retrouvait précisément à cet instant plongé dans les yeux azures d'une immense beauté de son nouveau camarade qui tirait toutefois vers les bas une invraisemblable méchanceté.

    C'était la rencontre qui allait changé sa vie du tout au tout, seulement jusqu'à ce moment, il l'ignorait encore, pensant jour après jour à ce blondinet au doux regard.

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Riynfo

    La vitesse à laquelle tombe une fleur de cerisier. Cinq centimètres par seconde.

    C'était l'une des premières fois de sa vie que Keisuke sortait de chez lui pour admiré ce magnifique phénomène naturel en compagnie d'une personne devenant de plus en plus chère à ses yeux, et à la fois de plus en plus détestable. Confus, il n'avait jamais tout à fait réussi à déterminer si la relation qu'il entretenait avec Avery était composé davantage d'amour ou de haine. D'amour par attachement, de haine par jalousie. Cependant, ce qui était certain : Keisuke serait tout à fait incapable de se séparer de Avery trop longtemps, Avery représentant à la lettre la parfaite définition de ce qu'était l'amour et l'affection selon le jeune garçon. Contrairement à ce que l'on pourrait tout de même imaginer, leur relation était composée de bas ainsi que de hauts. Parfois, on les retrouvait en train de se chamailler, se tiraillant et s'arrachant les cheveux, d'autre fois en train de se câliner et de rire ensemble, se taquinant et s'amusant. Chaque matin, sans exception, l'un venait sonner chez l'autre et vice-versa, puis si l'un réveillait l'autre trop tôt, il le boudait un instant. Leurs querelles ne duraient toutefois jamais très longtemps, seulement quelques minutes, puis il se remettait à jouer ensemble. Chez Keisuke, on pouvait véritablement voir un amour hors du commun naître envers le cher Avery, et si sa mère aurait été témoin de l'affection débordante que ressentait son fils pour le blondinet, elle ne se serait certainement pas retenue pour y mettre un terme définitif, elle qui n'espérait que malheur pour son enfant. Heureusement que son travail comblait à peu près tout son temps, elle qui détestait rester cloîtrée à la maison et qui cherchait à tout prix à sortir lorsqu'elle y était enfermée. Alors que sa mère était à son emploi ou autre part, Keisuke passait la majorité de son temps avec le petit blond. À la rentrée, il avait même eu la chance de remarqué qu'il fréquentait la même école primaire que son compagnon. C'est alors qu'à chaque matin et chaque soir, il rentrait, parfois main dans la main, à leur demeure respective. Malheureusement, leur relation un peu ambigüe commençait peu à peu à choquer la famille de Avery qui craignait l'homosexualité incertain de leur gamin. À partir de ce moment, les deux enfants avaient interdiction totale de dormir ensemble ou bien de se tenir trop près l'un de l'autre au goût des parents. Néanmoins, ils se permettaient tout de même de briser les règles et de vivre dans un amour interdit. Amour interdit, soit dit en passant jusqu'à lors inconnu par les deux gamins. C'est ainsi qu'ils continuèrent à dormir bras-dessus bras-dessous, se câlinant et s'aimant sans limite.

    Mais revenons-en aux magnifiques fleurs de cerisier tombant une à une cinq centimètres par seconde. Ce jour-là, c'était Avery qui s'était rendu chez Keisuke et qui avait sonné. Le jeune garçon aux cheveux bleutés s'était levé grognant dû à son brute réveil. La porte finalement ouverte, il aperçut comme à chaque matin de bonne humeur Avery, toujours souriant, influant à chaque moment sur la mauvaise humeur apparente de Keisuke. Alors que les mots n'eurent pas le temps de sortir à temps, Avery avait déjà entraîné à la course Keisuke qui gardait malgré tout une expression morose et fatigué. C'est seulement au moment où Avery s'arrêta de courir que Keisuke écarquilla les yeux, complètement ébahit. Serrant la main de son compagnon davantage, il assistait à un magnifique spectacle, une danse déchaînée et pourtant si lente de ses splendides pétales qui virevoltaient délicieusement au gré du vent. Quant à Avery, il contemplait hésitant le visage émerveillé de Keisuke, qui faisait à cet instant précis, battre son cœur à la chamade. Et se sentant longuement fixé, Keisuke détourna le regard et le posa un instant sur Avery qui l'observait toujours. Keisuke se noyait littéralement dans l'océan de ses yeux, ses yeux d'un bleu si pur, si doux. Tandis que leur regard s'était malencontreusement croisé, les secondes et les minutes passèrent, puis sous cette magnifique pluie de cerisier, Keisuke s'avança, déplaça une mèche de cheveux le gênant du visage de Avery, et déposa sur les lèvres du blondinet, un baiser des plus sincères, son tout premier, et le tout premier aussi de son compagnon. Tout deux conscients de ce geste interdit, et pourtant appréciant ce moment, le cœur complètement apaisé l'un grâce à l'autre. La journée, par la suite, leur sembla courte tant cette dernière leur avait été attendrissante. Avant de se quitter, le soir venu, Keisuke prit la main de Avery, déposant celle-ci sur son torse, sur son cœur.

    C'est comment ?

    C-Chaud... ?

    Enlaçant Avery, entourant de ses bras ce petit corps fragile, il déclara d'un délicat murmure :

    Tu sais, on dit que lorsque l'être humain est chaud, c'est qu'il est en vie...

    Et touché par les mots du garçon, Avery le câlina à son tour, portant sa tête au creux de l'épaule de celui-ci.

    C'est ainsi que se termina cette journée, une journée que Keisuke n'oubliera certainement jamais. Et pourtant, une journée qui marqua à la fois le début et la fin d'un lien si fort.

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● 2ivxsid

    C'était un après-midi banal dans le salon de Keisuke que l'imprévisible frappa brisant le cœur d'une âme autrefois déjà blessée.

    Avery ! Regarde, j'ai une nouvelle plume pour dessiner, et elle contient déjà l'encre. J'suis certain que ça me sauvera du temps, pas vrai ?

    Je sais c'qu'on fait ! Je dessine pour toi, et tu dessines pour moi, ça te va ? (Un sourire de plus en plus persistant se traça sur son visage) J'accrocherai ton dessin dans ma chambre, comme ça, je ne t'oublierai jamais.

    Eh... Oui, ça me va... (Hésitant, il se frotta la nuque et détourna le visage gêné, tout en souriant doucement) Je suppose que... je ferai pareil !

    La seule personne ayant parvenu à atteindre le cœur froid et distant de Keisuke, c'était Avery. L'unique et seule personne réussissant à lui faire afficher un sourire vrai, à le déstabiliser complètement, à lui faire perdre tous ses moyens. Kei aurait tout fait pour Avery, il lui aurait même décroché la lune si tel aurait été sa demande. Mais à ce moment-là, dans le salon de Keisuke, assis côte à côté sur le divan, Avery souhaitait simplement qu'ils dessinent l'un pour l'autre. S'appuyant sur le bras du canapé, le garçon aux cheveux bleutés réfléchissait à ce qu'il dessinerait pour son compagnon, il se perdait lentement dans ses pensées, tandis que Avery avait déjà commencé. Quelques secondes passèrent, Kei prit alors son nouvel instrument de dessin, et commença à gribouiller quelque chose. Deux personnages, un le représentant, et l'autre représentant le blondinet, tout du mieux qu'il le pouvait. Puis au-dessus de leur tête, il ajouta un texte qui va comme suit : « Ne m'oublie jamais, Avery. Quoiqu'il arrive, reste avec moi, je t'en pris. Je tiens à toi vraiment beaucoup beaucoup... Kei. » C'était d'un regard malheureux, presque vide qu'il écrit ses derniers mots. Sa plus grande crainte avait finalement été formulé sur papier, dévoilée au grand jour. « Avery, soutiens-moi, pour toujours, reste avec moi, ne me quittes pas, jamais... je t'aime... » Les paroles qu'il voulait dire, ou plutôt qu'il aurait voulu dire, mais qu'il n'avait dès lors jamais parvenu à prononcer. Et encore à cet instant, il ne pouvait seulement que les penser, se les défilant lentement dans son esprit. Puis reposant machinalement sa tête sur la paume de sa main, son bras déposé sur l'appuie du canapé, il chercha, d'une malheureuse expression, le regard de Avery qui était complètement absorbé par ce qu'il traçait.

    Et sans trop connaître le pourquoi du comment, il se mit à sourire, un sourire toutefois contenant une trace de mélancolie.

    Lorsque Avery détourna la tête vers Keisuke, la surprise le saisit, et l'effroi s'en suit. C'est alors qu'automatiquement, le garçon à la chevelure foncé regarda dans la même direction que son camarade qui le guidait vers une scène surnaturelle. Autant dans la gêne que dans la honte, il aurait tant voulu pouvoir se cacher à ce moment-là. Les mots tournoyaient dans l'espace suivis de deux personnages se tenant amicalement la main. Quant à Avery, il était à la fois étonné et embarrassé bien qu'il connaissait déjà les sentiments de son ami, et les joues écarlates, il s'approcha de son compagnon cherchant d'abord à le réconforter dans sa crainte. Malheureusement, c'est au même instant où Avery prit Keisuke dans ses bras, le dessin vivant et dansant autour d'eux, que la mère sévère du garçon entra. Totalement choqué de la mise en scène qu'elle avait présentement sous les yeux, elle s'empressa d'écarter son fils du blondinet, bien qu'elle savait avec certitude que le dessin avait été tracé par Keisuke. Et la haine ce dernier fit surface de nouveau, et dans un élan de colère, elle le claqua de toutes ses forces... devant Avery. Keisuke avait gardé secret le fait qu'il se faisait battre par sa mère, il ne l'avait jamais révélé, même au blondinet. Malgré qu'il revenait souvent des blessures quasiment partout sur le corps, il avait toujours trouvé un moyen de les dissimuler ou de se trouver une excuse raisonnable pour les couvrir. Et pourtant, à ce moment précis, son mal était bien pire que les autres fois, la souffrance devenant de plus en plus insupportable. C'est par la suite, devant les yeux apeurés de Avery, que la mère s'approcha de ce dernier, le reconduisant à la porte, ne voulant plus le voir, jamais.

    À partir de ce jour, Keisuke ne revit plus jamais Avery.
    C'est pourquoi, il aurait tant voulu... pouvoir s'arracher le cœur.
    Ne plus ressentir une telle douleur, une souffrance bien pire de tout ce qu'il avait vécu auparavant, il ne supportait plus.

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● 15819iq

    « Je t'aime, je ne veux pas te perdre. Jamais... Absolument jamais. »

    Le bruit des pas traversa le long couloir, s'immobilisant net devant la porte de la salle de bain, puis une voix transperça finalement le silence glacial pesant au sein de la demeure des Fukuda.

    Kei ? Tu sais que ça fait déjà une bonne heure que tu es là-dedans ? J'aimerais pouvoir prendre un bain moi aussi, avant de me coucher tu sais, n'fais pas ton égoïste, tu es si décourageant. (Etsuko leva les yeux vers le ciel, soupirant.) Prends au moins la peine de me répondre. (Impatiente, elle croisa les bras, claquant de son pied le sol à plusieurs reprises.) Tu es vraiment un enfant désespérant, j'espère que tu le sais. Eh ! Alors, si tu ne réponds pas, je suppose que je peux entrer, n'est-ce pas ?

    « Pourquoi n'es-tu plus là ? Pourquoi ne me prends-tu plus dans tes bras ? Consoles-moi, je t'en pris. »

    Maintenant déjà plusieurs semaines que cela durait, Keisuke n'adressait plus la parole à personne, ne mangeait que très peu, et ne sortait de sa chambre que pour les besoins essentiels de tout être humain. Il était à la fois honteux et malheureux. Le chagrin avait envahi son cœur tout entier, ainsi que son esprit qui semblait devenir dépourvu de toute lucidité. Chantant sa détresse, il pleurait à chaudes larmes son amour perdu, et ce scénario demeurait très longtemps, dans une souffrance horriblement pénible. Quant à sa mère, elle se choquait plus souvent, énervé d'entendre les complaintes absurdes de son fils. Bien qu'elle ne consacrait plus beaucoup de temps à ce dernier, il l'exaspérait tout de même au plus haut point.

    Il se lamentait sans cesse, seul dans sa chambre, hurlant silencieusement sa douleur. Qu'est-ce qu'il avait mal ! Et pourtant, comment avait-il vécu, toutes ses années, auparavant, dans la solitude complète ? Malheureusement pour lui, il ne s'en souvenait plus. Depuis qu'il avait goûté aux plaisirs à deux, il ne pouvait plus, absolument plus, retourné dans le passé, dans la monotonie et l'ennui d'autrefois. Et maintenant ? Que faisait-il ? Alors qu'il tombait lentement, qui le soutiendrait ? Qui lui tendrait la main, pour l'aider à se relever ? Tristement personne, et il le savait, et il criait, dans son cœur, à tout jamais. Il vibrait, vibrait de peur, vibrait d'angoisse. Et tremblait devant la solitude qui s'approchait, le rongeait, l'étouffait.

    Pourquoi est-ce que la couleur de l'amour est à la fois celle du sang ? Est-ce parce que tout deux sont un moment donné douloureux, d'une manière ou d'une autre ? Ou bien, une autre théorie répondrait à la question ? C'était épouvantable tant la couleur qui s'étalait, s'allongeait, s'étendait lui procurait un instant d'extase, de bonheur, d'une fausse joie, néanmoins bien meilleur que les instants de mélancolie, de nostalgie, de dépression qui le mettait la plupart du temps, totalement hors de lui.

    La tête balancée vers l'arrière, un sourire se dessina vaguement sur son visage pour l'une des rares fois détendu. Fermant doucement les yeux, l'expression qu'il affichait se transformant tranquillement, devenant de plus en plus floue, il s'écroula, s'effondrant au creux de sa baignoire, les larmes coulant sur ses joues, le sang sortant de ses veines. Quittant désormais ce monde, cherchant obstinément à vivre dans un rêve éternellement bon...

    Ainsi, allait-il enfin pouvoir être plus longuement heureux ?

    « Pourquoi ne puis-je plus vivre ? Où es-tu, me vois-tu ? Donnes-moi la main, amènes-moi près de toi, puis enlaces-moi, sèches mes pleures encore une fois... S'il-te-plaît... Sinon, je ne vivrai décidément plus... Aides-moi, je me meurs lentement. »

    Elle ouvrit la porte, et pétrifiée, elle recula d'un pas.

    Mais... Qu-Qu'est-ce... K-Kei ?

    Un coup de téléphone rapide, une ambulance arriva.

    La salle de bain, souillé par le sang de son fils, et la lame, arme du crime, traînant nonchalamment sur le sol nu, semblait être cependant aussi ternis que le cœur de ce dernier. Aussi sombre, aussi démoralisant. La lumière tamisée, quant à elle, ombrait le visage du garçon lâchement étendu dans la baignoire, couvert d'une couleur épouvantablement écarlate. Contrastant à sa chevelure bleutée, le ruisseau rougeâtre se répandait à grande vitesse, même à travers celle-ci, la teignant d'une affreuse couleur au passage.

    Le temps semblait être suspendu, et pourtant défilait à grande allure. En effet, il n'y avait pas une minute à perdre s'ils voulaient véritablement sauver la vie du pauvre enfant qui n'avait dès lors encore rien demandé. Cessant l'hémorragie, lui apportant les soins jusqu'à maintenant nécessaires, puis l'amenant finalement à l'hôpital le plus près, le jeune garçon semblait avoir, heureusement, des chances de survivre s'ils ne prenaient pas trop de temps.

    Keisuke resta quelques jours aux soins intensifs et quelques semaines à l'hôpital.

    Et d'ailleurs, à son réveil, un léger pincement au cœur lui mit les larmes aux yeux, et alors qu'il pleurait tranquillement, un sourire hésitant se traça sur son visage. La tentative de suicide avait échoué, il était toujours en vie, mais était-ce pour le mieux ou bien le pire ? Avery, que dirait-il s'il était là ? Oui, que ferait-il ? Telle était la question que Keisuke se posait en répétition à ce moment-là...

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● 30w6pg1

    Je me suis demandé mille et une fois pourquoi est-ce que j'étais toujours en vie. Mon existence en tant que tel n'avait aucun sens, je ne faisais que survivre depuis un certain temps. Ce temps qui me rongeait peu à peu de l'intérieur, broyant dangereusement tout ce qui me restait. Jusqu'à maintenant, ce qui était le plus précieux à mes yeux m'avait été enlevé de force, et je ne pouvais plus rien faire pour le récupérer. J'étais condamné à mener une pauvre vie où le malheur me suivait partout où j'allais.
    Ai-je déjà dis ô combien la mort était tout ce que j'attendais de cette misérable vie ? Ça, et pouvoir revoir, au moins, une dernière fois, Avery. L'étreindre, pour ensuite sentir sa chaleur tout près de mon corps, le savoir en vie, autant que je le suis.


    Cela faisait plusieurs semaines que Keisuke était sorti de l'hôpital, passant ses journées à lire des bouquins pris un peu partout à la bibliothèque de son quartier. Rêver. C'est ce que lui procurait chacun de ces livres, un petit brin d'espoir pour pouvoir survivre du mieux qu'il pouvait. Kei avait toujours aimé la lecture, mais depuis quelques temps, ce passe-temps s'était révélé devenir une véritable passion. Il s'accrochait durement à la vie grâce aux rêves que lui offrait chaque mot, chaque phrase transcrite dans ces volumes.

    Tandis que Keisuke était prisonnier du nouvel univers qu'était la lecture, qui heureusement le maintenait pour l'instant bel et bien en vie, Etsuko, sa mère, cherchait désespérément l'aide requise pour se débarrasser d'un tel fardeau. Or, il était quasiment impossible de le renvoyer de son humble demeure sans qu'elle ne doive payer des frais, souvent bien trop dispendieux pour elle. Désespérée, c'est ainsi qu'elle se sentait depuis plusieurs jours. Et ce sentiment de désespoir ne faisait que grandir de plus en plus en elle. Son fils la tuait tant la haine qu'elle ressentait envers ce dernier la grugeait de l'intérieur. Le jour où Keisuke avait tenté de se suicider, elle avait d'abord eu une expression de terreur suivit d'une grande stupéfaction. La colère avait ensuite pris possession de son âme, et elle maudissait dès lors son fils d'avoir essayé de s'enlever la vie aussi facilement, alors qu'elle aurait pu, de ses propres mains, mettre fin à ses jours bien plus rapidement qu'il ne l'aurait fait par lui-même. Etsuko le haïssait, un sentiment qui hantait son cœur, le faisait battre d'horreur. Elle accumulait ridiculement les sentiments d'angoisse et de rancœur, et canalisait sa frustration à la recherche d'un endroit, qu'il soit miteux ou non, peu importait, où elle se débarrasserait sans aucune culpabilité ni pitié de son garçon.

    Il m'étouffe, rendant ma pauvre vie impossible à supporter. Je suffoque, la haine est bien trop puissante pour être atténuée.

    Le cœur de la jeune femme battait la chamade, elle était complètement épuisée par la petite vie qu'elle menait depuis le temps. Au cours des dernières années, les regrets qu'elle éprouvait s'intensifiaient tristement, et le chagrin devenait plus difficile pour elle à tolérer.

    Nakunaru Academy ? Clic.

    Le site internet d'une académie hors du commun venait d'apparaître sous ses yeux. Sur l'écran de l'ordinateur, on pouvait y lire toutes sortes de renseignements qui allaient certainement être utiles à la jeune mère. Le sourire fendu jusqu'aux oreilles, l'espoir lui revint machinalement. Elle poussa un soupir de soulagement, et s'écroula, lâchant ses muscles, se détendant lentement sur sa chaise. Etsuko fixait désormais le plafond, heureuse de savoir qu'elle tournerait bientôt la page, et qu'elle recommencerait tout à zéro comme si rien ne s'était passé jusqu'à maintenant. Etsuko, femme célibataire, et n'ayant pas d'enfant. N'en ayant jamais eu d'ailleurs. C'était le titre qu'elle se donnerait volontairement lorsque tout serait enfin terminé. Belle femme d'apparence, elle savait déjà que son avenir serait sans aucun doute beaucoup plus prometteur que ce qu'elle avait dû endurer jusque-là, et penser ainsi la mettait dans tous ses états, plus heureuse que jamais.

    Nakunaru, une académie récupérant les élèves possédant un don, qu'il soit quelconque ou bien utile, peu importait. Bien que la jeune femme n'était pas certaine de si oui ou non ce qu'elle avait vu quelques temps plus tôt était véritablement le don de Keisuke, elle se contenterait de mentir à son inscription pour pouvoir toujours et à jamais se débarrasser de son fils. Ça ne la tracassait pas plus que ça, ce n'était que pour elle de simples banalités qui lui permettraient d'atteindre un bonheur absolu. Elle s'empressa de remplir le formulaire d'inscription. Qu'est-ce qu'elle se sentait bien en ce moment, elle était littéralement bercée par la liberté. C'était beau, le plus beau jour de sa vie sans doute. Ses yeux reflétaient la joie, une joie pure, mais à la fois trompeuse. En connaissant la raison de son bonheur, personne ne l'envierait, et elle serait sans doute regardé longtemps de travers. C'est pourquoi elle n'en dirait rien, et quitterait sûrement son quartier pour s'établir à un endroit où personne ne la connaîtrait. En un clic, le formulaire d'inscription fut envoyé, et un autre soupir de soulagement retentit nonchalamment.

    C'est le plus beau jour de ma vie, vraiment.

    Les pleures, les lamentations, les hurlements. Les sourires, les rires, les cris de joie. Et dans ce torrent de sentiments, la pluie battait sur le sol complètement trempé tandis que les éclairs illuminaient l'obscurité. C'était une lourde pluie, si pesante qu'on pouvait à peine la supporter. Orage dévastateur, le son du tonnerre rebondissait dans la poitrine du garçon, transperçant à chaque coup son cœur si fragile. Par la fenêtre de l'automobile, un regard perdu sur le paysage qui défilait juste devant lui et une bien malheureuse expression sur son joli visage, Keisuke était affalé sur le dossier de son banc comme si l'épuisement avait déjà pris possession de son corps. Ce corps qui était le sien lui semblait, à cet instant, lui peser une tonne. Et pourtant, Kei possédait une fine taille, il était si mince, facilement comparable à une fille. Or, pour l'instant, psychologiquement parlant, ce n'était pas le cas. Quant à sa mère, elle tenait fermement le volant, tête haute, si fière et si confiante, énorme sourire aux lèvres. Elle priait le moment où elle arriverait à destination, laissant son fils derrière, et repartant sur de nouvelles bases avec elle-même. Complètement satisfaite de son choix et bien plus encore.

    Le garçon avait été mis au courant seulement quelques heures avant leur départ, le temps qu'il fasse ses bagages. Il n'avait pas été très choqué par la nouvelle, même qu'un peu soulagé. Toutefois, une seule chose hantait encore son esprit. L'océan dans lequel il s'était plongé autrefois. Les yeux azures qui le suivaient constamment du regard, la chevelure blonde si soyeuse dans laquelle il aimait délicatement passer ses fins doigts, le corps frêle qui le tenait inévitablement au chaud. Une personne qui avait d'abord semblé détester, puis qui s'était transformé en un profond amour avec le temps. Avery. Keisuke aurait tant voulu le voir avant de partir définitivement. Il aurait voulu sonner à sa porte, pour entendre sa voix et l'enlacer tendrement. Mais malheureusement, il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit, sa mère le surveillait.

    Je suis libre, la vie dont j'ai toujours rêvé s'offre désormais à moi. Le monde s'ouvre sous mes yeux, j'y vois plus clair. Comme c'est beau, sublime. Absolument magnifique. Au revoir Keisuke. Bienvenue vie que j'attendais depuis si longtemps.

    La porte de la voiture s'ouvrit, le garçon descendit, prit ses effets personnels, et sans même un signe d'au revoir, se dirigea lourdement vers l'établissement où il fut gentiment accueilli.

    Nakunaru, est-ce pour le mieux ? Je me demande si j'étais destiné à être éloigné ainsi de Avery, si ma vie tout entière a été tracée afin que je ne vive que malheur par-dessus malheur. Je me demande si j'ai le droit d'être heureux. Et puis, à quoi bon s'attacher si c'est pour être, au final, séparé de la sorte ? Franchement. Autant vivre seul, si c'est pour être blessé. Vivre seul et ne vivre que pour soi. Peut-être, serais-je plus heureux. Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprendre. Je n'en peux plus, la douleur est trop forte, j'ai mal, je souffre... Mais je promets, tout de même, de devenir plus fort, et de me battre contre la vie. C'est tout ce que je peux faire pour l'instant, après tout...

    Il appartenait désormais à une autre vie. Une vie nouvelle qui ne faisait que commencer. Il ne savait ni à quoi s'attendre, ni si c'était pour le mieux ou pour le pire. Au final, il ne voulait même pas y songer, car malgré tout, il avait mal. Un poids douloureux lui pesait sur les épaules, le poids de son existence toute entière. Or, à partir de ce jour, il partait d'un nouveau pas vers l'avant. Et puisqu'on y est, il ne chercherait même pas à regarder en arrière, son passé si malheureux. Bien que Avery traverserait très souvent sans aucun doute l'esprit du garçon, par exemple durant son sommeil où il rêverait d'être confortablement installé dans les bras du blondinet, bien au chaud, complètement vivant et heureux, il savait pertinemment que ses songes n'étaient que source de souffrance, et qu'il devrait inévitablement les ignorer s'il comptait véritablement vivre dans au moins un minimum de bonheur. Il n'oublierait certainement pas ses souvenirs passés, mais les enterrerait certainement l'espace d'un instant pour pouvoir souffler un peu et vivre le plus paisiblement possible. Au moins quelques jours, quelques heures, quelques minutes, voir même quelques secondes. Juste un peu, un peu pour vivre. Vivre sans le moindre soucis. L'espace d'un instant. Seulement un...

    Est-ce possible ?

    Petit à petit, il se recroquevilla davantage sur lui-même, n'espérant plus rien des autres. Sa froide personnalité laissait percevoir un sombre passé sans qu'il ne l'avoue pour autant directement. Il vivait à travers les bouquins, quelques rêves éparpillés par-ci par-là, pour son seul et unique plaisir de vivre, celui qui chérissait le plus pour le moment. Seul, complètement seul, c'est tout ce qu'il était. Froid et distant, c'est ce qu'il était peu à peu devenu. Et même si des liens s'étaient formés entre lui et certains camarades, ce ne serait jamais plus pareil qu'avant. Absolument jamais.

    Ce ne sont pas mes amis, je n'ai pas réellement besoin d'eux. C'est que des connaissances. Des personnes qu'on rencontre comme qu'on quitte aussi bien.

    Une page de sa vie venait de s'écrire, et tout continuait dans ce sens...

    — END — { Bonus.

    ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● A3gt1t

&.Celui qui se cache derrière l'écran

« Age : Dix-sept ans.
« Surnom : Jackey.
« Comment as-tu découvert le forum? Avery. :3
« As-tu tout lu? Shin est Dieu ! (...)
« Comment trouves-tu le forum? Magnifique et très intéressant ♥.
« Un dernier mot? J'fais de mon mieux pour faire ma présentation dans les temps... Quoique je crois déjà avoir dépassé le délais, maybe XD. Mais j'vais la faire for sure.




Dernière édition par Keisuke Fukuda le Lun 10 Oct - 11:58, édité 18 fois
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Message Sujet: Re: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitimeLun 12 Sep - 11:54


Welcome :3

J'aime beaucoup ton personnage, très intéressant ♥ =D

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Message Sujet: Re: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitimeLun 12 Sep - 13:38


J'ai hâte de voir la fin de ta fiche !

Bienvenue parmi nous en tout cas ~ ♥


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Message Sujet: Re: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitimeDim 6 Nov - 17:52


    Je terminerai ma présentation durant les vacances de Noël certainement. La raison de mon absence depuis quelque temps ? Les travaux qui s'empilent, fml. ;A; Je m'excuse du temps que je mets~!


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Message Sujet: Re: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitimeLun 14 Nov - 5:15


Weeelllcooomee

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Message Sujet: Re: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitimeSam 10 Mar - 18:51


    Je donne un nouveau signe de vie pour dire que je termine ma fiche dès que j'ai le temps, mais sérieusement j'en manque, et ça influence grandement le fait que je mette autant de temps à faire ma fiche. Gomenasai ! xD


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Message Sujet: Re: ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ●   ● Keisuke Fukuda ▬ 「 People are hot ... when they are alive 」 ● Icon_minitime




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