Une rencontre de nouveaux venus.

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Blue se trouvait sur le toit de l’académie, les bras croisés et posés sur la rembarde, le regard au loin. Il venait souvent ici, car c’était un endroit où il était rare de rencontrer des gens. Non pas qu’il ne voulait pas avoir de contact humain, mais depuis « l’incident », il ne voulait plus jamais prendre le risque de blesser quelqu’un qu’il aimait, et la seule solution à ça était de ne plus aimer personne. Le toit était donc l’un des rares lieux où il pouvait se retrouver tout seul, et en même temps se sentir un peu libre. Il avait une vue imprenable sur la ville qu’était Nakunaru, et en hauteur, il oubliait quelque peu cette prison dorée. Jamais il ne l’avait vu comme un endroit de protection, uniquement comme un lieu d’enfermement. Tous les autres se trompaient, il s’en doutait. Ici étaient rassemblés les monstres afin qu’ils ne fassent pas de mal aux gens de constitution ordinaire. Ou peut-être était-ce uniquement son point de vue, sachant que lui n’avait pas un pouvoir utile ou amusant comme les autres, simplement un virus qui l’obligeait à verrouiller ses mains.

Il observait la ville. Elle était vraiment grande. De nombreux bâtiments comme des immeubles, des magasins, des centres de loisirs, des maisons... Oui, ils avaient vraiment crée une vraie ville. Combien de milliers de surhommes existaient-ils ? Les adultes pouvaient-ils quitter la ville et vivre parmis les gens normaux ? Blue n'avait pas l'intention de rester ici éternellement. Si sortir était interdit, un jour il s'enfuirait. Mais avant, autant attendre d'avoir la majorité. Après tout il n'avait personne chez qui aller en dehors d'ici. Ses parents étaient morts, et il ne voulait pas revoir sa famille après cet incident. Jamais il n'oserait se montrer devant eux. D'ailleurs, comment avaient-ils réagis quand ils ont appris que lui et ses parents avaient disparu de manière totalement inconnue ? Ils ne pouvaient pas être déclarés morts, puisqu'il n'y avait aucun corps. Auraient-ils pu croire à un enlèvement ? Peut-être sa famille et leurs amis étaient à leur recherche ? Ce serait fou, jamais ils ne trouveraient quoi que ce soit. Tout ça était de sa faute. Pourquoi avait-il hérité d'un tel don ? Pourquoi son Destin était si terrible ? Seul à jamais ?

Il sentit quelque chose d'humide sur ses joues. Il retira son gant de fer droit, et toucha avec sa main droite l'une de ses joues. Des larmes. Il pleurait ? Ça y était, il se mettait à s'appitoyer sur son sort maintenant. N'importe quoi. Il frotta ses yeux et essuya ses larmes. Il regarda sa main découverte. Une telle malédiction à lui, qui n'avait jamais rien demandé à personne, qui avait toujours eu une vie quasi-parfaite jusque là. Il en avait trop profité peut-être ? Dieu, s'il existait, voulait équilibrer la balence ? Non, impossible que la justice divine soit aussi terrible. Il entendit du bruit derrière lui. Il remit son gant droit rapidement, et tenta de parler normalement, pour que l'on entende pas dans sa voix qu'il venait de pleurer.

"Il y a quelqu'un ?"

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Sumire observait depuis quelques minutes l'individu qui se trouvait de dos, devant elle. Il possédait vraiment un drôle de casque, pensait-elle. Pourquoi est-il seul ? Il n'aime pas le contacte des humains ? Est-il nouveau ? Plusieurs questions traversaient l'esprit de Sumire. Elle sortit enfin de derrière le petit muret qui lui avait servi de cachette. Elle le fixait encore et encore, le parcourant de la tête aux pieds au moins dix fois. Ses vêtements semblaient vraiment petit. Son visage ressemblait à celui d'un enfant de 6 ans alors que son corps était celui d'un garçon de 16 ans. Il était vraiment suspect et elle ne l'aimait déjà pas. Il ne lui inspirait pas confiance. Alors elle se contenta de lui transmettre par télépathie :

"T'es qui ? T'es nouveau ? De plus, tu devrais changer ton bonnet : les ailes, ça ne le fait pas. Tu t'es cru au paradis ici ? Malheureusement, nous ne somme que sur terre."

Elle ne voulait pas parler, pour elle, se dévoiler était une forme de faiblesse. De plus, pourquoi parler alors qu'elle peut très bien lui communiquer par pensées. Elle le regardait encore et encore, attendant une réponse avant de pouvoir partir. Leurs yeux se transperçaient, elle n'aimait pas du tout ça. Elle se lassait de le voir, bien que cela ne faisait que quelques secondes, voir quelques minutes, qu'elle le regardait. Elle lui tourna donc le dos, lui transmettant :

"Tant pis, si tu ne veux pas parler, je m'en vais. De toute façon, je n'ai pas que ça à faire de parler aux gens, surtout ceux qui ne valent pas le coup."

Elle marcha vers les escaliers, se retournant une dernière fois, un sourire aux lèvres. Elle aimait ça, embêter les gens. Rien ne lui donnait autant de plaisir que de critiquer à voix haute ou par pensées les gens. C'était les rares fois où on la voyait sourire. Elle souriait seulement dans ces moments où lorsqu'elle gagnait à un jeu vidéo. Ces sourires, de plus, marquaient les gens. Voilà pourquoi elle fit ce petit rictus à ce garçon.

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Kirby prit un paquet de chips du distributeur et se décida à s'aventurer sur les hauteurs de l'école, explorant par la même occasion la prodigieuse école... En fait, ironie du sort, il s'était à nouveau perdu. Explorant chacune des portes en espérant trouver ce maudit toit, la boule rose arriva même dans un certain placard de ses souvenirs qu'il esquiva immédiatement. Arrivé devant un autre distributeur, il se rendit compte qu'il avait déjà fini son paquet... Kirby décida donc de s'en racheter un autre immédiatement. Après de nouvelles longues minutes, enfin il trouva le toit! Grimpant les marches, il entendit des paroles de plus en plus fortes, une femme et un homme. Interrogatif, Kirby écouta quelques minutes à la porte. Soudain des bruits de pas se rapprochèrent, il comprit que la voix féminine se rapprochait, il était certes pas très intelligent, mais quand même y a des limites. Il se mit à entrouvrir la porte et passa légèrement la tête.

"Euh... B-bonjour ?"

Dit-il timidement, observant le sol, osant pas lever le regard et surtout gêné de s’immiscer ainsi. Finalement il poussa la porte et sembla un peu déconcerté face à la situation, il décida néanmoins de prendre part pour aider le pauvre enfant qui semblait si triste.

"Euh, j-je peux aider ?"

Interrogea-t-il le jeune garçon en sortant de la porte et observant ce dernier tout en gardant son regard sur la charmante demoiselle aux cheveux noirs. Ce dernier vit qu'elle semblait un peu vexée et en colère, Kirby fit son regard inimitable de petit enfant tout triste pour tenter de l'adoucir, même si chez lui c'était de manière innée... Instinctivement, il ouvrit son nouveau paquet de chips et en proposa à Sumire ainsi qu’à l’autre garçon présent. Esquissant un sourire sympathique, espérant qu’ils allaient acceptés de manger avec lui.

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C'était une jeune fille, sans aucun doute une élève de l'académie. Depuis combien de temps se trouvait-elle là ? Elle regardait Blue méchamment. C'était quoi son problème à celle-là ? Le jeune garçon ne lui avait rien fait. Elle se mit à parler. Mais Blue ne voyait pas ses lèvres bouger. Ventriloque ? C'était son pouvoir ? Non, les ventriloques existaient dans le vrai monde, il n'y avait rien de surnaturel. Le son ne venait pas d'elle en fait, mais dans sa tête. Elle pouvait parler directement dans son cerveau ? Etrange pouvoir. Elle se mit à insulter son bonnet sans aucune raison. Pourquoi était-elle aussi agressive ? Blue ne comprenait pas, mais il fronça les sourcils, sans répondre. Il n'appréciait déjà pas cette fille. Ils se jetèrent des regards mauvais. Cette rencontre commençait bien, n'est-ce pas ? Au bout d'un moment, elle détourna les yeux et se retourna, prête à partir semblait-il. Il ne valait pas le coup de parler ? Tant mieux si elle pensait cela, il n'était donc pas obligé de répondre. Elle commençait à partir.

"Attends."

Au final, il ne pouvait pas se retenir. Cette fille l'avait déjà bien trop agacé en quelques secondes pour qu'il ne réagisse pas. De quel droit venait-elle l'agresser verbalement, lui qui ne demandait rien à personne ? Elle se retournait de nouveau vers lui, le sourire au lèvres. Un sourire mauvais. Cette fille était désagréable. Elle ne devait pas s'en sortir comme ça, ce serait beaucoup trop facile. Tant pis pour son voeu de silence, Blue allait répondre.

"Je ne vaux pas la peine de parler ? Non mais tu t'es entendue ? J'étais seul et tranquille, et toi tu viens m'enguirlander sans même dire bonjour. De plus on ne se connait même pas. Mon bonnet tu le laisses tranquille, si ça me plait d'avoir des ailes, c'est mon choix. Je ne me crois pas au Paradis, mais ne crois pas non plus que nous soyons sur Terre. C'est l'Enfer ici, une prison de laquelle on ne peut pas s'enfuir. Si je ne vaux pas la peine, alors va-t-en, pas la peine de venir me casser les oreilles."

Bon, Blue espérait qu'il avait remis cette jeune fille à sa place. Il n'aimait vraiment pas qu'on vienne l'attaquer ainsi. Il n'avait pas non plus l'impression qu'elle comprenait ce que Nakunaru était réellement. Personne ne le comprenait. Lui-même ne le comprenait pas. Il était juste capable de voir une partie de la vérité, mais il était clair que cet endroit cachait quelque chose d'autre. Il avait entendu pas mal de rumeurs sur la ville, et surtout sur l'école. Elle n'avait pas l'air d'avoir apprécier cette tirade. Blue parlait peu, mais quand il ouvrait la bouche, ça pouvait durer longtemps, sans qu'il ait besoin de reprendre son souffle.

Les deux adolescents furent interrompus par un troisième protagoniste. Un jeune garçon qui devait avoir le même âge qu'eux à peu près venait d'arriver sur le toit. Blue retenait son attention sur le fait qu'il était tout rose bonbon. Lui paraissait enfantin avec ses habits, mais il trouvait l'autre carrément marshmallow à la fraise. Qu'est-ce que c'était encore que ce type loufoque ? Il devrait peut-être arrêter de se poser ce genre de questions, après tout, Nakunaru réunissait tous les phénomènes de foire possible. En tout cas, le chewing-gum à la fraise était poli lui, il arrivait en les saluant au moins. Il demandait en plus s'il pouvait aider à quoi que ce soit et proposait des chips. Blue s'appaisa. Il se retourna à nouveau vers son rebord en fermant les yeux et en levant le bras.

"Salut. Non merci, tout va très bien pour moi."

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Sumire plongea ses yeux dans celui du garçon. Ils étaient remplis d'une grande colère. Comme elle l'avait espéré. Au moins, il ne pleurait plus, il devrait être content. Elle avait touché un point sensible et ce dès le premiers coup. Son bonnet comptait beaucoup, bien qu'elle ne le trouvait pas à son goût. Elle était très fière d'elle, sa méchanceté et sa franchise se perfectionnait. Elle pensait qu'il n'allait pas lui répondre, vu qu'il ne disait rien mais finalement, il est tombé dans son piège. Elle l'imaginait différent des autres mais ne valait pas mieux. Il en dévoilait beaucoup, rien qu'en parlant. Mais il y a une chose qu'elle ne comprenait pas. Pourquoi disait-il que c'était l'Enfer ? Bien que certaines personnes avaient un don, on ne pouvait pas dire que c'était l'Enfer d'être ici. Sumire avait un endroit pour dormir et pour jouer, elle était bien ici. Puis, lançant un regard sadique au garçon, elle se mit d'un seul coup à rire sans retenue. Contente de ce qui arrivait.

"Qu'est ce que je disais. Tu ne vaut pas le coup, tu t'énerves trop facilement !"

Un paquet de chips survint soudain devant elle. Par reflex, et surtout par peur, elle fit un bond en arrière. Qui osait la déranger dans un tel moment ? Elle regarda le propriétaire du paquet. C'était Kirby, le petit truc rose. Ça ne l'étonnait pas vraiment. Il n'y a que lui qui pouvait faire ça. Elle le voyait beaucoup en ce moment, toujours en train de manger. Elle se demandait bien comment il pouvait stocker tout ça. Elle avait envie de lui dire : "Tu es ici juste pour la nourriture ? Tu vas exploser si ça continue. "
Mais elle s'abstint. Elle perdrais encore du temps à jouer pour cette boule rose. De plus, elle ne pouvais anticiper la réaction de Kirby, il avait certainement envie se jeter sur elle pour la câliner et l’apaiser vu son regard doux. Elle n'aimait pas quand on la regardait comme ça, comme si on essayer de l'attendrir. Mais Sumire est une forte, une dure, rien ni personne ne peut la rendre gentille. Elle préféra donc s'abstenir et s'en aller.

"Garde le pour toi ton paquet."

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La discussion continuait de s'envenimer entre les deux personnages ici présent, Kirby ne comprenait pas ce qu'il passait. Mais soudain un déclic vint tinter à son esprit, cette voix... Mais oui c'était bien Sumire ! Kirby se mit à rougir de plus belle. Mais sa proposition fut refusée par les deux jeunes protagonistes. Il observa donc chacun leur tour et soudain, après une pique de la part de Sumire, Kirby lui agrippa le bras.

"Mais... Reste."

Dit-il dans un petit ton égal à son apparence si mignonne. Kirby se refusa de la lâcher et tourna son regard vers le second protagoniste, prenant un peu le rôle de négociateur. La boule rose le fixa du regard. Kirby n'avait pas tout suivi et avait qu'entendu des brides de la discussion, donc il ne comprenait pas encore l'attitude de l'autre enfant.

"M-Monsieur, il se passe quoi pour que vous soyez triste et énervé ainsi ?"

Kirby avait remarqué au timbre de sa voix un peu le mal-être de ce dernier, sans trop comprendre pourquoi, il voulait essayer de le faire sourire. Il relâcha Sumire.

"Et... Et il ne faut pas vous énervé... On n’est pas en enfer comme vous semblez le croire. J'ai... J'ai aussi un fardeau et au moins on ne me regarde pas bizarrement ici..."

Le jeune garçon à la chevelure rose regarda autour de lui, cherchant un truc à manger afin de montrer qu'il a une vie horrible et que lui, ici, pouvait être considéré normalement, auparavant il avait bien entendu le mot enfer, il savait pas s'il avait bien saisi le contexte mais il essaya de faire avec les moyens du bord... Il trouva un caillou, un mur fissuré, donc du béton sans doute, Kirby le mit en bouche et l'avala comme de rien. Kirby se retourna vers lui, avec des larmes aux yeux, il aimait pas voir les gens tristes, réellement pas, car lui aussi il était triste après.

[Je trouve mon RP naze, j'en suis désolé, j'ai la migraine là mais je voulais pas vous faire attendre, si j'ai fait des erreurs hésité pas à me mp]

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La jeune fille venait de jeter un regard effrayant à Blue. Cette fille... Mais c'était quoi son problème à la fin ? Blue n'avait rien demandé ! Il ne valait pas le coup. Il s'énervait trop facilement. Oh oui, il était vrai que n'importe qui d'autre aurait conservé son calme face à une fille inconnue sortie de nulle part qui venait vous agresser verbalement sans aucune véritable raison apparente. Cette réaction ne faisait qu'énerver Blue encore plus. Devait-il réagir, ou la laisser partir ? Ce serait trop facile.

Elle et le garçon tout rose semblaient se connaître. Elle n'était pas très aimable avec lui non plus. Pourquoi tant de haine ? Quand on n'aimait pas les gens, on s'abstenait de venir leur chercher la conversation. Blue se détendis. La voix du garçon rose l'apaisait, il ne savait pas pourquoi. Peut-être que même lui ne pouvait que fondre devant une apparence aussi mignonne. Il attrapa le bras de l'insupportable fille. Oh non, il aurait pu la laisser partir, Blue s'était décidé de ne pas réagir, mais finalement, il n'en avait pas encore fini avec cette conversation, semblerait-il. Le garçon rose choisit de s'adresser directement à lui. Pourquoi était-il triste et énervé ?

"Je... Non rien, je n'ai rien."

Énervé, d'accord, cela pouvait s'entendre après son défoulement sur la jeune fille. Mais triste ? Comment pouvait-il savoir cela ? Il était vrai que Blue cachait une lourde tristesse en lui. Mais comment ce garçon avait-il pu la deviner ? Peut-être l'adolescent cachait mal ses sentiments. Après tout c'était pour ça qu'il ne voulait pas de contact à la base. Il ferma les yeux pour réfléchir quelque secondes. Tout garder pour soi était vraiment une bonne idée ? Le garçon rose le contredisait sur le terme d'Enfer. D'accord, Blue pouvait reconnaître que le terme était exagéré. Mais il n'arrêterait pas de penser que Nakunaru n'était pas l'endroit où il devait être. L'autre adolescent parla de son propre fardeau. Il avala une pierre sans problème. Qu'est-ce qu'il voulait montrer ? Qu'il avait pour don des dents en acier ?

Blue inspira fort, puis expira lentement. Si seulement son fardeau n'était que son pouvoir. Qu'est-ce que ce genre de don avait bien pu apporter comme ennuis au jeune rose ? Après tout, Blue y pensait, il n'était pas le centre du monde. Chacun des habitants de Nakunaru devait porter en eux un lourd secret inavouable. Le jeune rose aux dents incassables se tourna à nouveau vers Blue. Ses yeux étaient mouillés. Blue n'en pouvait plus, il était impossible de ne pas s'attendrir devant un tel regard. Et s'il s'agissait d'un canot de sauvetage ? Blue tendis sa main couverte de son gant de fer vers lui.

"Blue. Meiun Blue. La politesse voudrait que j'enlève mon gant, mais crois-moi, tu n'en as pas envie. Et ne me vouvoie pas, c'est gênant, on doit avoir presque le même âge. Et toi là bas, tu pourrais être un peu plus aimable avec lui, un simple "non merci" aurait suffit."

C'était sûr, si ce garçon se révélait fort sympathique, Blue ne pouvait pas encadrer l'autre folle.

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Sumire détacha la main de Kirby de son bras. Pour qui se prenait-il ? Elle s'en allait si elle voulait, ce n'était pas un bonbon rose comme lui qui allait lui dire ce qu'elle devait faire. Elle ne put s'empêcher de rougir. C'était gênant, aussi bien la réaction de Kirby que le fait qu'elle rougisse.
Pourquoi fallait-elle qu'elle reste ? Elle n'avait plus rien à faire. Mais, bien qu'elle ne savait pas pourquoi, le regard de ce petit bonhomme lui donnait envie de passer du temps en sa compagnie... Non, elle ne connaissait pas ce genre de sentiments. C'était trop étrange.
Elle allait montrer qu'elle avait un peu de sympathie et déclara :

"Ouais, bon, je vais rester."

Qu'est ce qu'elle ne pouvait pas faire pour essayer d'être sociale. Mais elle avait décidé de changer sa manière de vivre, c'est à dire ne plus vivre seule. Ça lui faisait trop mal, elle avait besoin d'être entourée de personnes. C'est sans doute pour ça que la demoiselle est parti à la rencontre de ce garçon seul, sur le toit. Elle est à moitié consciente qu'elle n'a pas du dire les bons mots. Elle n'était pas douée en ce qui concernait les rapports humains. Il fallait à tout pris qu'elle s'améliore et qui sait, elle pourrait se faire des amis... En premier lieu, elle pensait qu'il vaudrait mieux s'excuser.

"Hum.. comment dire, tu vois heu..."

Elle ne s'avait pas comment s'y prendre. Jamais ça ne lui était arrivé. Rarement elle avait eu l'occasion de se retrouver dans une telle situation. Elle était gênée et trop hésitante. Elle tenta plusieurs approches avant de de lâcher d'un seul coup :

"Je suis désolé de t'avoir agresser tout à l'heure, je regrette ce que j'ai dis."

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Le jeune garçon semblait se calmer, il devait être en proie aux doutes mais semblait néanmoins estomaquer de mon attitude avec le caillou que je gobais... Et mon estomac recommençait à gargouiller. Je soupirais de dépit. Abruti de ventre ! Je me tenais le bide et cognait dessus avec un air voulant dire : "Tu vas te la fermer ?" Bien entendu, je ne le disais pas à voix haute, mais l'intention y était.

Mon intention restait porté sur ce garçon alors que j'avais relâché le bras de la petite Sumire, ce dernier, ce dernier semblait en proie aux remords, il était perturbé, c'était pas sa faute après tout. Tout le monde pouvait se sentir mal.

Sumire quant à elle, se rétracta et revint vers nous, d'un pas assuré et elle s'excusa, cela me fit sourire et je la regardait avec mon petit air "Heureuse ?", cela pouvait être mal placé quand même suivant le contexte, mais j'étais trop innocent pour que cela soit apparenté à des propos avec des sous-entendu flagrant. Je soupirais d'aise de les voir aller mieux.

"Et bien... On pourrait aller se prendre une glace ?"

Suggérais-je pour les détendre, changeant ainsi le sujet de discussion et pouvoir ainsi me faire de nouveaux amis et qu'eux, dans leurs cas, se sentent plus à l'aise entre nous. Au final, on restait des humains comme n'importe lequel d'autre. Notre bonheur primait sur tout quelque soit les situations, je reprenais donc ma phrase.

"Ainsi... On apprend à se connaître !"

Mais... J'y pense, je leur avais pas donné mon prénom, fallait que je le rectifie ! M'approchant de Sumire et l'enlaçant.

"Je m'appelle Kirby !"

Pourquoi l'avais-je enlacer ? Je sais pas, une poussée s'envie de câlin sans doute.