Difficile à décrire…Vous pourrez constater que cette chère petite Lady a toujours vécu entouré par des domestique qui faisaient absolument tout pour elle, mais cela ne l’empêche pas du tout d’être malheureuse… C’est bien au contraire la raison principale de son malheur. Cette richesse est totalement désuète pour elle, ce qui l’importe le plus, c’est sa liberté. Simple à décrire, elle n’en a jamais vraiment eu. Vivre entre quatre murs et ce constamment, car elle est différente des autres filles de son âge, c’est totalement injuste. Même si elle est l’héritière d’une famille noble et que l’espace entre ces quatre murs est plus qu’énorme, ce n’est pas une raison de la priver de liberté. Or, notre charmante Lady est une fille très complexe. Elle n’a jamais eu aucune notion de rapprochement avec quelqu’un d’autre. Personne ne l’a JAMAIS touché (sauf une personne) même si quelqu’un l’effleurait, il ou elle s’excusait dans la seconde qui suivait, donc elle n’a jamais senti de contact avec personne. Elle ne manquait pas pour autant d’affection puisqu’elle avait pour elle seule une centaine de peluches, tous plus grands qu’elle. Sa mère et son père affectionnaient vraiment leur jeune fille, comparé à ce que je pourrais laisser entendre. Ils ne la câlinaient pas et la touchait très peu, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne l’aimaient pas.
Elle a des sentiments comme tout le monde mais, l’enfermer c’est injuste, pourtant elle reste normalement assez joyeuse et heureuse dès qu’elle peut mettre le pied dehors. Polie, naïve et sophistiquée à la fois, elle devient violente assez rarement, mais surtout ne la cherchée pas sinon vous risquez de mourir et ce de manière assez peu agréable. Après tout elle trimbale toujours en dessous de sa robe sa magnifique kind of hache.

Physiquement, disons seulement qu’Aurore a de magnifiques cheveux châtains. Ses derniers sont doux, soyeux et tout simplement parfaits (aucun narcissisme). Cette jeune élève de 17 ans s’habille toujours avec beaucoup de goûts lorsqu’elle n’est pas en uniforme. Elle ne porte que des robes de dentelles blanches ou de couleurs pastels qui lui sied bien. Or voilà pourquoi elle possède un couturier personnel qui, soit dit en passant, coûte une petite fortune à ses pauvres parents qui sont totalement exaspérés des bons goûts vestimentaires de leur jeune fille et de leur couturier, Jayson… Oui bon, il fallait y penser à deux fois avant de l’élever dans un manoir luxueux, et ce, avec des domestiques. Rare, enfin je devrais dire inexistante, sont les jours où notre Miss décide de porter des pantalons. Les jupes passent encore très bien, mais pour elle les pantalons (aller savoir pourquoi?) seraient tout simplement déshonorer son statue de jeune Lady. Elle manifeste même une rage envers ces derniers. Elle les déteste tout simplement et quoi qu’un peu extrémiste elle les renie totalement. De toute manière, Jayson lui a formellement interdit d’en porté, puisque c’est un vêtement trop masculin à son goût. Oui, je sais… dans ce manoir ils sont tous fous! C’est des choses qui arrive je présume, tout le monde ne peut pas être sain d’esprit. Mais n’oublions pas l’essentiel, en plus d’avoir de magnifiques cheveux et des robes sublimes, elle possède aussi un petit corps fragile et parfait, et des yeux aussi bleus que la mer des Caraïbes.

Voilà ma partie préférée... Comme vous avez pu déjà le lire, ses parent sont extrêmement riches et trop protecteurs au goût de miss White. Cependant, il y a une raison à tout cela puisque dès ces quatre ans les pouvoirs d’Aurore se sont manifestés, mais de manière très discrète. Ses parents ont donc déménagé dans un manoir reculé de toute civilisation afin de cacher leur petit trésor au reste du monde afin qu’elle puisse continuer à vivre avec eux, puisqu’elle était leur dernière enfant. Son frère, plus vieux, était disparu à l’âge de cinq ans après avoir justement manifesté un don pour la lévitation. L’enlèvement de leur fils les avait totalement détruit, or lorsque leur cadette avait elle aussi manifesté ce don ils disparurent avec leur trésor sans laisser la moindre trace. Heureusement pour ses parents, elle ne lévita qu’une fraction de seconde.




Ce jour-là, elle portait une magnifique robe de dentelle blanche, mais celle-ci était trop longue pour elle. Madame White (sa mère) avait donc ordonné au couturier de venir dans la chambre de son poussin afin de régler le problème de la longueur de la robe. Fort heureusement, elle était toute seule avec sa fille lorsque ceci arriva. Elle avait déjà assisté, il y a quelque année à la même scène. Malheureusement, son ainé avait disparu, chose qu’elle s’était jugée d’empêcher si cela arrivait à sa cadette. Donc, comme je le disais Miss White s’éleva soudainement du sol (de quelques centimètres bien évidement) puis pris de panique figea et arbora sur son si jolie visage une expression d’horreur. Dés qu’elle retoucha le sol, elle couru vers sa mère qui s’était déjà rapprocher de sa fille qui sanglotait. Le couturier n’arriva qu’après la scène, mais la mère connaissait bien Jayson (couturier) et savait qu’elle pouvait lui faire confiance puisqu’il avait aussi assisté au premier pouvoir de son fils ainé maintenant disparu. C’est même lui qui lui avait parlé de l’Académie Nakunaru puisqu’il y avait déjà lui même envoyer son fils dans cette académie. Il lui avait aussi parlé à l’époque d’une pension où les humains étaient sois disant habitués de rencontrer des personnes spéciales. À l’époque, ils avaient refusé, mais un homme avec de mauvaises intentions avait kidnappé leur fils. Ils craignaient que cela se reproduise avec leur cadette or, voilà pourquoi cette dernière se vit accorder cette sévère règle: ¨Tu ne devras en aucun cas sortir de ce manoir! Me suis-je bien fait comprendre? ¨ Lui avait dit a l’époque son père bien aimé.




Toutefois, un jour notre chère demoiselle atteignit l’âge de seize ans. Elle avait vécu une vie assez agitée jusque là, entre les cours privés de piano et de violon, ainsi que ces cours d’étiquette et tous les cours générales tels que de calligraphie, de japonais, de mathématique et j’en passe... Elle n’avait pas beaucoup de temps de s’ennuyer. Dans les rares moments de temps libre qu’elle avait elle allait se réfugier dans le jardin intérieur de son manoir. Or, un de ces rares jours où ses parents étaient partis en voyage d’affaire durant une semaine, elle cria à l’injustice et ordonna à Jayson (qui bien qu’il était couturier s’occupait aussi d’Aurore quand ses parent quittaient le manoir) de l’amener vivre quelques jours dans une pension avec d’autres adolescents de son âge. Pour convaincre celui-ci elle lui annonça qu’il devait lui obéir et que de toute manière ses parents ne reviendraient pas avant quelques jours de plus ils l’appelaient toujours sur son portable et n’appelaient jamais sur le téléphone résidentiel, or pourquoi devait-elle s’inquiéter qu’ils s’en rendent compte? Quelques jours ailleurs, ni vue ni connue, voilà ce qu’elle lui dit. Elle rajouta tout de même qu’elle serait sage et que c’était lui qui lui avait parlé de cette pension, alors pourquoi pas la visiter? Sur ces mots, ils partirent donc le lendemain matin vers une pension appelé “Saki”, elle y rencontra un jeune homme nommé Hara. Ce fût le coup de foudre, pendant quelques jours, elle goûta à la liberté et demeura même dans la même chambre que lui. Aucun accident ne se produisit (Ouais ouais, c’est ça !), aucun pouvoir ne se manifesta, elle était tout simplement heureuse et apprit ce qu’était aimer quelqu’un et vouloir sentir le contact de l’autre, mais bien évidemment Hara était le seul à pouvoir la toucher et à être capable de la faire sentir si légère avec seulement quelque mot bien distingué. Ce fût même lui qui l’appela Lady pour la première fois. Lorsqu’elle parti, il lui fit un dernier câlin et un bisou tendre sur la main puis, elle lui promit de lui écrire toutes les semaines. Elle tenu sa promesse, mais malheureusement il ne lui répondit jamais. Elle continua tout de même à lui envoyer de ses nouvelles, un jour qui sait, il lui répondra peut-être? (aucune naïveté) Comme elle l’avait si bien prédit, ses parents ne s’en aperçurent pas, et elle ne fût donc pas grondé.




Un an plus tard, à ses dix-sept ans, lorsqu’elle écrivait comme a son habitude la lettre qu’elle enverrait par la suite en cachette à Hara. Elle entendit un bruit étrange provenant de son jardin intérieur. Elle sorti donc de son bureau et se dirigea tranquillement vers le jardin qui n’était pas bien loin. Arrivée devant l’immense fenêtre de ce dernier, elle aperçu de la lumière prés de son cerisier. Elle pénétra donc dans son jardin et s’approcha du cerisier. Étrangement, elle n’y vit personne. Puis elle ne se rappelle plus ni pourquoi, ni comment mais, elle se mit pour la deuxième fois de sa vie à léviter. Cette fois-ci, plusieurs servantes l’ont aperçu dans sa petite robe de chambre flottée au-dessus du sol. Aurore sema la panique général dans le manoir, seul Jayson et Madame White avaient accouru en direction d’Aurore afin d’amortir une chute imminente. Jayson attrapa sa maîtresse, mais dans sa chute elle avait perdu connaissance. Ils n’avaient plus le choix Aurore devait apprendre à maîtriser son pouvoir. Le même soir ils l’apportaient à l’Academy Nakunaru. C’est dans l’infirmerie que repris connaissance notre Lady. Une lettre avait été placé dans la paume de sa délicate main, c’était une lettre de sa mère et de Jayson. Mais où était-elle ? Et pourquoi une immense valise avait été placée à ses cotés? Que s’était-il passé? À suivre dans les prochaines aventures de Miss Aurore White.

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