Gab, c’est un personnage assez compliqué. Enfin, la première chose qu’il faut savoir, c’est que c’est un garçon plutôt –lire ici excessivement- timide. Ça en fait quelqu’un d’assez solitaire, qui ne parle pas beaucoup. Il est du genre très maladroit, avec les mots comme physiquement. En réalité, il lui arrive très souvent de se casser la gueule en tombant ou de dire des choses pas très flatteuses par l’emploi des mauvais mots. Certains diront que ça lui donne un côté craquant, mais il se déteste pour ça. Il se tient loin des gens, car il ignore comment les approcher. Ce qui il a à savoir, c’est que lorsqu’on le connait, c’est quelqu’un de très gentil, le genre de mec que toute fille voudrait pour ami : The épaule pour pleurer. Le genre de type qui ne penserait jamais à profiter des autres, dans le genre vraiment trop gentil. Et puis, il est capable de s’amuser quand il connait bien la personne : c’est un garçon très intelligent et drôle.

Bon, je vois déjà les groupies qui se préparent à lui tourner autour, je vois déjà un véritable harem féminin en train de se dire « il est à moi. » Et bien je vous avise tout de suite, depuis l’évènement Béatrice (veuillez vous référer à la section « histoire » pour tous les détails, merci) notre cher Gabriel est plutôt désintéressé de la gente féminine. Enfin, pour continuer, il faut savoir que notre cher personnage a une passion qui l’importe plus que toute autre chose : la musique. En effet, pour en rajouter à sa sexyness, il est musicien. Peut-être grâce à son don, il semble avoir un talent pour tous les instruments de musique qu’il essai (et ça c’est sans compte le fait qu’il possède une voix d’or) . Toutefois, il faut mentionner que la guitare a gagné son cœur. Il doit en avoir au moins cinq différentes. Je vous vois, pauvres petites groupies : « Oh mon dieu, il joue de la guitare! *O* ». Moi c’est la tête que je ferais. Mais c’est peut-être le côté inaccessible de Gab qui le rend si craquant. Ou le fait qu’il ne semble pas être au courant du fait qu’il est totalement séduisant.

Puisque ta très chère créatrice est une folle, mon cher Gabriel, elle va tout dévoiler de ta superbe physionomie. Tout.

Idiote. Tout à fait idiote, mademoiselle Chibi.

Et bien soit, je t’ai tout de même créé et je peux faire ce que je veux de toi. Et si j’ai envie de te faire une description totalement débile, j’ai le droit.

Me force pas à me fâcher.

Pfff… C’est moi qui t’ai donné ton corps de sex-symbol, alors laisse-moi m’amuser. Maintenant cher public, le rideau s’ouvre, et je vous décris cette merveille qu’est mon Gabriel Jordan.

N’en mets pas trop surtout.

Il vous faut d’abord savoir que Gab possède une carrure plutôt forte : des épaules relativement larges, un torse tout ce qu’il y a d’assez musclé et de longues jambes d’athlètes. Notez donc que, par pur fan service, il est clair que vos charmants personnages tomberont souvent sur cet apollon topeless. Mais gare, car il n’est qu’à moi (et aux quelques autres fangirls que sont mes amies)! Je sais bien qu’ici, mes lecteurs assidus ne sont pas surpris, puisque tous mes personnages sont magnifiques, de façons différentes. Certes, nous sommes loin de la beauté surréelle que certains connaissent de Loth. Non, Gab est tout à fait séduisant, mais d’un point de vue tout à fait humain. D’ailleurs, outre son don, il est tout ce qu’il y a de plus banal comme être : un homme. Mais nous ne sommes pas ici pour discuter de ça, non? Alors oui, notre virtuose possède des bras dans lesquels on meure de se loger. Il s’entraine, mon cher guitariste, histoire de garder la forme et son corps de rêve. Ou plutôt parce qu’il a simplement envie d’être en santé. Hum… allez savoir. Il n’en reste pas moins du bonbon pour les yeux!

Je sais que vous rêver d’en savoir plus sur lui. Alors je vous dirai ceci : il possède un visage long à la mâchoire légèrement carrée, un nez droit et fin et une peau pâle sans imperfection. Il est d’ailleurs dépourvu de tâches de rousseurs ou grain de beautés, du moins sur le visage. Sa magnifique tignasse couleur de plumage de corbeau est relativement en bataille, bien qu’il tienne ses cheveux courts. Pour continuer, ses yeux ont la couleur de l’océan le plus pur : un bleu semblable à celui d’une flamme naissante, un bleu brillant, glacial. Sidérant. Un seul coup d’œil vers ces deux véritables pierres précieuses et vous voilà perdus dans l’immensité du regard si expressif de mon séduisant musicien. Pour finir, car j’ai oublié de le mentionner plus tôt, Gab est doté de mains aux doigts longs et minces, qui ont l’air faits pour jouer d’une guitare, ou de tout autre instrument de musique. Ai-je besoin de vous préciser à quel point il est sexy lorsqu’il tient une guitare dans ses mains?

Je terminerai cette description en vous parlant brièvement du style vestimentaire de notre virtuose : il s’habille très simplement : dans le genre chandails foncés ou t-shirts de ses groupes de musique favoris et jeans –noirs ou gris- déchirés par endroit. Ajoutez à cela quelques bracelets de cuir et une ceinture à la boucle large et vous avez le portrait de mon cher Gabriel.

Et voilà, tu en as fais trop.

Non je te jure, tu es vraiment aussi beau. À mes yeux du moins.

… o///o Vraiment?

Le crayon que tenait la petite main de l’enfant s’agitait frénétiquement au rythme des lettres presque parfaites qu’il écrivait. Il avait à peine cinq ans, et déjà sa calligraphie était irréprochable : légèrement arrondies, les lettres qu’il écrivait semblaient tout droit sorties de l’imprimante d’un ordinateur. Le gamin était assis sur une chaise de bois foncé, devant une table du même matériau dont les pattes étaient décorées de fresques exagérées. Il travaillait à recopier l’alphabet sous l’œil attentif de son père. Dix fois chacune des lettres : il était rendu au S. D’un coup, sans prévenir, son superviseur lui envoya un coup de règle sur les doigts. L’enfant sursauta sous la douleur, mais se força à ne pas bouger, à retenir les larmes qui menaçaient de couler.


Les lèvres tremblantes, le gamin effaça son « erreur », et entreprit de réaliser un S parfait.


Le petit hocha la tête, chiffonna le bout de papier qu’il envoya rejoindre ses prédécesseurs dans la poubelle.


Cinq ans plus tard, assis à la même table, Gabriel gardait les yeux baissés alors que les cuisiniers apportaient les plats succulents qu’ils avaient préparés. À tous les coups, les parents de l’enfant allait manger, puis sermonner leurs serviteurs sur l’horrible gout, présentation ou autres de leurs plats. Ensuite, ils allaient renvoyer l’un des assistants puis allaient partir se coucher en se plaignant de la façon dont les gens n’étaient pas capables de les servir correctement. Gabriel irait dans son énorme chambre où il observerait, par la fenêtre, les arbres de la propriété, où il écouterait le vent souffler dans ses branches. Ensuite, il irait se coucher à son tour.


Le contrôle! Ça avait fini par lui sortir de la tête tellement il avait essayé de l’oublier. Ce qu’il vaut faut savoir, c’est que les parents du pauvre gamin n’exigeaient rien de moins que la perfection. Mais voilà, ce contrôle, il ne l’avait pas réussi parfaitement. Ça allait barder. L’enfant ne quitta pas son plat des yeux.


Silence… La bombe arrivait, il le savait. Le gamin garda son regard bas, priant pour que ses parents ne l’aient pas entendu. Ce fut sa mère qui parla en premier.


D’un coup, toutes les fenêtres de la pièce se brisèrent dans un fracas assourdissant, de même pour les verres et les assiettes. Les ustensiles se tordirent et la table de bois fut lézardée de craques en quelques secondes. Les parents de Gabriel posèrent leurs mains sur leurs oreilles, comme pour se protéger d’un bruit trop fort. Le gamin s’était lever et toisait ses parents, ses yeux glaciaux remplis de rage. Il respirait fortement. Lorsqu’il cessa de crier, ses parents le regardèrent, terrifiés. Sans un mot, le petit monta à l’étage et s’enferma dans sa chambre.


Quelques jours plus tard, l’enfant avait été reconduit en limousine jusqu’à l’académie où il passerait le restant de ses jours, l’endroit faits pour les gens étranges comme lui. La dernière chose que ses parents lui dirent, c’était qu’il n’était plus leur fils. Il étudia 5 ans à cette à cette académie, et quelque part durant ce laps de temps, il fit connaissance avec la musique, pour « l’aider à contrôler son don », mais il en devint rapidement un fan (notez ici qu’il ne connaissait que le classique du temps qu’il était enfant) et appris à jouer du plus d’instrument possible. S’entassant dans sa chambre : environs cinq guitare, un piano, un banjo (mais il ne faut pas le dire), deux violons et une batterie. À quinze ans, il rencontra une étudiante de l’école qui lui proposa de former un duo. Elle se nommait Béatrice et avait le pouvoir de se téléporter. Gabriel en tomba rapidement amoureux, il la louangea timidement en lui écrivant des vers de chansons. Il écrivit également de nombreuses chansons pour leur « duo ». Peu après les avoir reçues, Béatrice le laissa pour aller sortir –et accessoirement chanter- avec un autre mec. Et que chanta-t-elle? Les paroles si amoureusement écrites par Gabriel. Depuis, le pauvre garçon ne s’approche plus des filles… ou de tout autre personne en réalité.