un café s'il vous plait

On été un début d’après midi, le ciel était magnifique avec son bleu azur qui faisait rêver à l’été. La chaleur était au rendez-vous également avec un jolie petit 27° qui faisait nous faire sortir les T-shirt et les shorts.
Etant un samedi, les étudiants avaient la journée de libre devant eux. On en voyait à la piscine, au parc ou au zoo, des qui flânaient, des qui discutaient…

Zaël quand à lui recherchait un peu de fraîcheur et de calme dans cette journée ensoleillée. Il décida de rejoindre son lieu préféré du moment : le café de la ville.
le café était tout ce qu’il y a de plus banal, devanture assez discrète mais avec un logos assez gros pour le voir de l’autre bout de la place. A l’intérieur il y avait des box d’un coté, permettant une certaine intimité pour les couples ou les groupes d’amis qui y venaient se restaurer lors d’une pause. De l’autres des tables avec des banquettes et des chaises. Les tables étaient assez espacées pour permettre un semblant d intimité entre les personnes assises là. Enfin au centre un comptoir, avec des tabouret de bar, et des serveurs qui vous souriez des que vous ouvriez la porte.

Lorsque Zaël rentra dans le café sa première réflexion fût : quelqu’un occupe ma table. Il est vrai que Zaël avait sa table de prédilection. Une table un peu éloignée mais pas trop avec vue sur la rue et sur la place en face du café. On pouvait y voir les gens assis ou qui vagabondaient par là. Sans se démonter, le garçon se dirigea vers sa table, tant pis si quelqu’un y été de toute façon il n’y avait plus de place sur les autres tables.
Zaël profita du trajet jusqu'à la table pour détailler l’inconnu. C’était un garçon à la peau clair, aux cheveux bruns foncés, mi-long, aux habits foncés. Un garçon banal mais que Zaël n’avait encore jamais vu dans ce café.
Arrivé à la table, Zaël s’assit donc, déposa sa sacoche à coté de lui, desserrant un peu l’écharpe qui ne le quittait jamais – même quand il faisait presque 30°. Il regarda la carte déposé sur la table fit semblant de la lire avant de la refermer. Il se tourna ensuite vers le garçon. Il se demandait si il valait mieux ne pas lui parler où au contraire engager une conversation… Finalement il opta pour la seconde option :

Salut ! C’est la première fois que je te vois par ici.
Je vais commander un café tu as déjà commandé quelque chose ? Tu veux que je te prenne un truc ?

Tout en parlant Zaël montra le comptoir.

Début d'après midi, il fait chaud, tout le monde est en short et en tee-shirt, sauf un. Un garçon avec une veste à capuche qui lui arrive aux genoux, un jean et une paire de mitaine. Pas du tout la tenue recommander pour ce samedi d'été ensoleillé. Mais ce garçon n'avais pas l'air d'avoir chaud. Il errait sur la place quand soudain il s'arrêtât devant un café à l'enseigne disproportionner.

"- Tiens, je ne l'ai jamais vu auparavant. De plus, il faut dire que je suis nouveau ici. Et si j'allais voir ce qu'il propose ? Je me suis entrainé toute la matinée à contrôler mes pouvoirs, un bon thé me fera du bien."

C'est ainsi que le jeune homme entrât dans le café. Commandant un thé tout ce qui a de plus banal et demandant à ce que l'on le sert à une table isolée qu'il avait repéré en entrant.

"-On est plutôt bien installé ici. Climatisation, service rapide, que demander de plus ? Et puis, je suis assez bien isolé ici."

Le jeune homme déposât sa veste et ses mitaines sur la banquette à côté de lui et entamât son thé, gorgée par gorgée. Il portait un tee-shirt à manche courtes, car peut-être avait-il une veste, mais il n'était pas fou.
La porte du café s'ouvrit et un jeune homme, qui devait avoir a peu près son âge s'approchât pour s'asseoir à sa table. Il était presque aussi grand que lui, assez mince et il avait des cheveux.. Bleu ? Première fois que le jeune homme voyais ça.

"- Voilà que demander de plus : la paix ! Pourquoi tu viens ici ! Fais demi-tour ! Quoique, je le comprend, y a plus de place. Merde..."

Salut ! C’est la première fois que je te vois par ici.
Je vais commander un café tu as déjà commandé quelque chose ? Tu veux que je te prenne un truc ?

"- Il n'est pas très observateur lui... Surtout ne pas lui répondre, je ne le connais même pas ce type. Peut-être qu'il est plus dangereux que son air amical qu'il affiche..."

D'un geste de l'index, Yoru désignât sa tasse de thé finement décorée de roses et fit "non" de la tête. Il reprit une gorgée de son thé et regardât les passants de la place par la fenêtre.

"Bon, pour ne pas rester trop impoli, je lui répondrais la prochaine fois. Par contre, j'espère qu'il n'a pas de mauvaise intention. Attend... Pourquoi je m'inquiète de ça ? Avec mon pouvoir je peux facilement partir sans qu'il ne s'en aperçoive. Mais bon, il ne m'a rien fait pour l'instant et ça serait très impoli."

A peine Zaël avait posé sa question que le garçon en face de lui montra d’un geste rapide une tasse de thé à moitié vide, tout en faisant non de la tête. « La politesse et ce mec ça doit faire deux ! » pensa Zaël.
Comme l’inconnu n’avait pas l’air de vouloir quelque chose Zaël alla au comptoir prendre la même chose qu’à son habitude : un chocolat chaud avec des marshmallow dedans et de la cannelle pour relever le goût du chocolat. Avec sa boisson il se laissa tenter par une assiette de cookies au chocolat.On adore le chocolat ou on ne l’adore pas. Il revint vers la table avec sa commande et s’assis bien décidé a rester à cette place une bonne partie de l’après midi. Tant pis si son voisin préférait se terrer dans un mutisme profond en l’ignorant.

Il sortit son calepin de son sac ainsi qu’un fuseau et les posa à coté de sa tasse. Zaël regarde un peu à la dérobée le garçon assis en face de lui. Il remarqua la veste sur la banquette, enfin un bout, et se demanda comment on pouvait se promener avec ça en plein été. Bon de son coté il avait une écharpe mais elle était tellement vieille qu’elle ne tenait plus vraiment chaud. De toute manière il ne l’aurait enlevé pour rien au monde donc bon.
Son regard suivit celui du jeune homme et Zaël regarda également par la vitre vers la place, il regarda une petite fille essayer de patiner avec des rollers roses fluo alors que son père restait a coté pour la retenir au cas où elle tomberait. Zaël se mit à sourire envoyant ça, repensant à son père si loin. Il but une gorgé de chocolat, se brûlant la langue au passage, et reposa la tasse.
Revenant à la réalité, Zaël voulut rester sur sa lancée de pseudo conversation. Au pire si celle-ci ne fonctionnerait pas il pourrait faire autre chose – comme dessiner, tout en faisant attention bien sur à ce qu’il produirait.

Tu es nouveau par ici je me trompe ? Je ne t’avais encore jamais vu dans ce café.
En fait moi c’est Zaël et toi ?Tu es à l'académie?

En attendant une réponse Zaël joua avec les marshmallow présents dans son chocolat. Ceux-ci commençaient à fondre et à former une couche mousseuse et rose au dessus de la tasse. Il pris en même temps un cookie et en montrant l'assiette encore pleine demanda :

Tu veux un cookie avec ton thé?

"Chocolat chaud avec marshmallow dedans, assiette de cookies au chocolat, ce type avait un ventre de monstre ! Quoique, c'est vrai que j'ai très peu mangé à midi alors pourquoi pas commander une petite assiette de cookies comme lui ?"

Voilà à quoi pensait le jeune homme en jetant un rapide coup d'oeil vers la personne qui lui faisait face avant de redirigé son regard vers la place. Sur la place, une petite fille patinait tant bien que mal avec des rollier fluo. Yoru n'aime pas vraiment les couleurs vives, mais il ne critique presque jamais le style des autres, presque.

Tu es nouveau par ici je me trompe ? Je ne t’avais encore jamais vu dans ce café.
En fait moi c’est Zaël et toi ?Tu es à l'académie?

"Il est tenace lui, bon, tant pis. Autant lui parler un peu pour le récompenser de sa ténacité."

Yoru poussât un petit soupir avant de regarder son interlocuteur avec son regard vide de tous les jours.

"Yoru, Yoru Suzuki, élève de l'académie fraichement débarqué. Donc oui je suis nouveau et normal que ça soit la première fois que tu me vois ici, c'est la première fois que je viens."

"Il en a encore beaucoup de questions lui ?"

Tu veux un cookie avec ton thé?

Yoru hésitât un instant. "Ce n'est pas poli de manger dans l'assiette de gens" se disait-il. Mais son ventre le ramena à la réalité. Un petit gargouillement de ça part suffit au jeune homme à détourner le regard et à piquer dans l'assiette un cookie au chocolat. Son attitude montrait assez bien la gène qu'il éprouvait d'avoir chipé un cookie dans l'assiette de ce garçon.

"Merci..."

Pendant que Yoru mangeait le cookie gentiment proposer par son interlocuteur, son regard se figeât sur un fuseau et sur le carnet que venait de sortir ce Zaël.

"Il dessine ? Hmmm, peut-être que son pouvoir vient de là qui sait. De toutes façons je m'en fiche, ce n'est pas comme s'il allait me le montrer, à moi, un parfait inconnu."

Zaël avait posé beaucoup de question dans l’espoir que peut-être l’inconnu réponde à au moins l’une d entre elle. C’était devenu une habitude avec lui que de poser un nombre étonnant de question quand il était en face d’un inconnu. Il ne savait jamais par quoi commencer une conversation alors en posant plein de questions il passait sûrement pour un curieux ou un indiscret mais au moins il pouvait faire une conversation avec toutes les réponses possible.
Le garçon tourna la tête vers Zaël tout en lâchant un soupir avant de répondre non pas à une question mais à toute. Il s’appelait donc Yoru Suzuki. Il était bien nouveau comme l’avait supposé Zaël et c’était sa première visite dans ce café.

Et bien enchanté Yoru ! J’ai cru au début que tu ne pouvais pas parler mais je vois que si ! ça me rassure !

Déclara Zaël tout en souriant un peu.

Yoru ne devait pas être le genre de personne a parler pour ne rien dire, mais plutôt une de celles qui, lorsqu’elles ouvraient la bouche étaient écoutée par l’entourage. Zaël avait un peu l’impression de voir sa sœur en masculin en face de lui cela le fit un peu rire. C’est peut être la raison pour laquelle il avait proposé le cookie au garçon. En tout cas après la proposition du cookie Zaël entendit comme un léger gargouillis de ventre. L’avait-il rêvé ? Ce n’était pas le sien qui gargouillait car avec le chocolat chaud son ventre avait de quoi être plein pour une heure. Alors était-ce le ventre de l’adolescent assis en face de lui ? En tout cas voir Yoru se servir un cookie en détourant le regard fit de nouveau sourire Zaël. Le garçon avait l’air d’aimer les sucreries.

De tous les cookies que j’ai pus goûter par ici ceux de ce café sont les meilleurs je trouve. Même si ça ne vaut pas un cookie fait maison mais bon.

Tout en disant cela Zaël se resservit un autre cookie. Il avait prévu de faire comme à son habitude c'est-à-dire dessiner – mieux vaut ne pas savoir pourquoi- ou composer une énième lettre à une amie qu’il chiffonnerait avant de partir du café. Mais la présence de Yoru changeait légèrement ses plans. Ce n’était pas grave l’imprévus semblait bien également.

Si tu veux d’autres cookies resserre toi ils sont là pour ça.

Un léger silence s’installa. Zaël ne s’en rendit pas tout de suite compte il s’était remis a jouer avec ses marshmallow fondu et commençait a boire son chocolat devenus tiède. Son regard se posa sur la tasse de Yoru, le thé ne fumait plus. Zaël proposa donc au garçon si il n’en voulait pas un autre ? Et si oui à quel parfum ? Il lui dit que celui au thym - citron était spécial mais si on ajoutait du miel dedans c’était pas mal. Cela même si ça n’arrivait pas à la cheville du chocolat chaud à l’américaine ! C’est après avoir dit tout cela que Zaël se tut brusquement. Il n’avait fait que de parler jusque maintenant… Ah là là mauvaise habitude quand tu nous tiens !

"Et bien enchanté Yoru ! J’ai cru au début que tu ne pouvais pas parler mais je vois que si ! ça me rassure !"

"Mouai... Ce n'est pas parce que je ne parle pas que je ne peux pas parler. Mais bon, répondons lui, histoire de lui prouver que je sais parler."

"Enchanté aussi."

Cette phrase n'était pas très crédible vue le regard un peu vide qu'afficher Yoru. Il faut dire aussi qu'il n'a cesser de perfectionner ses pouvoir pendant toute la matinée. Il est un peu fatigué mais bon, ça on s'en fiche.

"De tous les cookies que j’ai pus goûter par ici ceux de ce café sont les meilleurs je trouve. Même si ça ne vaut pas un cookie fait maison mais bon."

"Il est bien bavard lui. Il doit être de ces types qui parlent de tout et de rien, qui aime parler pour ne rien dire. Je n'aime pas vraiment ces discussions, il me pousse à faire un commentaire alors que je préfère à la rigueur répondre à ses questions. Mais bon, quitte à avoir parlé, autant continuer."

"Moi je n'en sais rien, un cookie reste un cookie. C'est la première fois que j'en goûte ici donc je ne fais pas la différence. Et moi je n'ai personne pour me cuisiner des cookies fait maison. Et moi-même je suis nul en cuisine alors bon..."

Le brouhaha qui régnait il y a quelques minutes se calmât, si bien que beaucoup de table se libérèrent. Yoru aurait pu facilement lancer un "bon, ben salut." tout en allant s'installer à une autre table, mais il n'aime pas être impoli et puis quelque chose l'intriguait.

"Son calepin, bizarrement, j'ai l'impression qu'il est intimement liée à son pouvoir. Une simple hypothèse. Après, peut-être qu'il aimait tous simplement dessiner."

Avant que le jeune homme aux cheveux bruns se mette à lui poser la question, Zaël lui coupa l'herbe sous le pied et lui proposant d'autres cookies.

"Si tu veux d’autres cookies resserre toi ils sont là pour ça."

Franchement, aujourd'hui Yoru n'avait pas très faim bien que son estomac dit le contraire. Il fit un petit geste de la tête et répondit.

"Non merci. Mais dit-moi, ton cahier, tu dessines dessus. Est-ce qu'il aurait un rapport avec un de tes pouvoirs ?"

"C'est peut-être indiscret ça. Je vais plutôt me taire à présent, ça vaut mieux pour tout le monde."

Le jeune homme regardât encore une fois dehors. Les rues grouillaient de vie et franchement, tous ce bruit lui aurait coller une sale migraine. A ce moment-là il s'estimait heureux d'être ici. Et puis socialiser un peu n'a jamais tué quelqu'un. Qui sait, s'il est assez patient, Zaël pourrait être le premier ami de Yoru dans cette académie.

"Non merci. Mais dit-moi, ton cahier, tu dessines dessus. Est-ce qu'il aurait un rapport avec un de tes pouvoirs ?"

En entendant ces propos Zaël faillit recracher son chocolat. Il regarda à son coté et fixa son calepin, il avait oublié qu’il l’avait sorti. Zaël ne se ferait jamais à l’idée qu’ici les pouvoirs étaient chose commune. En parler le mettait mal à l’aise, surtout quand on parlait du sien. Il hésita entre faire la sourde oreille ou répondre au garçon. Il aurait été possible de faire la sourde oreille si le brouhaha n’avait pas diminué et si les gens n’étaient pas partis dehors. Mais en parler ? Dire que oui son pouvoir était bien un pouvoir lié au dessin ? Comment le décrire ? Fallait-il dans ce cas lui montrer ? Si c’était le cas, dessiner quoi ?

Zaël, tout en se posant des questions fixa son carnet, il ne se rendit pas compte du silence qui s’installait comme, si on devait l’imager, de la brume, arrivant doucement et s’installant pour finalement s’en allez avec lenteur quand Zaël se racla la gorge.

Il avait pris une décision. Soit il se taisait soit il disait la vérité en illustrant si il le voulait ses propos. Zaël regarda Yoru, son calepin, le fusain, puis dehors. D’un geste décidé il poussa sa tasse maintenant vide, prix son calepin et fit défiler les pages pour en trouver une vierge. Il passa ainsi d’un dessin d’une maison de poupée, à un crayon, une tête de loup et pour finir un chaton. Mélange de dessins de court et d’entraînement avec dessins pour le loisir.

Le dessin est bien un facteur de mon pouvoir. Je donne vie à mes création pour une durée allant de 30 minutes à 2 heures selon les détails du croquis et la puissance que je souhaite lui donner.

Tout en disant cela, Zaël se mit à griffonner sur une feuille encore vierge – car il en restait- une pomme. Elle apparut dans un « plop » sur la feuille redevenu blanche. Il l’a pris et la lança à Yoru.

Cette pomme est réelle-comme tu le vois. En plus elle est comestible mais elle n’aura aucun goût. Si je dessine un livre il aura des pages et une reliure mais si je ne pense pas à l’histoire que je veux y voir d’écrite il restera un livre vide. Sans intérêt donc.

Zaël lacha son fusain et s’essuya les doigts devenus noirs à cause de la suie du bâtonnet.

Et toi ? Quel sont tes pouvoirs ?

"Il est si étonner que ça ? Je lui demande seulement si son pouvoir est lié au dessin. On dirais bien que oui puisqu'il fixer attentivement son calepin."

Yoru regarder son interlocuteur dont le regard passait de son calepin à son fusain et de son fusain au parc dehors. Il avait comme l'impression qu'il était stressé de montrer son pouvoir, comme si c'était un sujet interdit. Puis d'un geste déterminer, Zaël poussât sa tasse, pris son calepin et son fusain et griffonnât dessus.

"Le dessin est bien un facteur de mon pouvoir. Je donne vie à mes création pour une durée allant de 30 minutes à 2 heures selon les détails du croquis et la puissance que je souhaite lui donner."

Quelques instants plus tard, une pomme apparut dans un petit "plop". La feuille était redevenue vierge, ce qui étonnât un peu Yoru. Il lui lançât la pomme et d'un geste vif, Yoru la rattrapât. Au toucher elle était comme toues les autres pommes.

"C'est fascinant... Ce pouvoir et parfait pour lui je pense, vu qu'il dessine bien. Moi il ne m'aura été d'aucune utilité avec les piètres talents de dessinateur que j'ai."

"Cette pomme est réelle-comme tu le vois. En plus elle est comestible mais elle n’aura aucun goût. Si je dessine un livre il aura des pages et une reliure mais si je ne pense pas à l’histoire que je veux y voir d’écrite il restera un livre vide. Sans intérêt donc."

"Elle est comestible ?! J'aurais bien eu envie de la gouter, mais une pomme sans goût n'est pas une pomme. Cela ne servirait à rien de la goûter ou de la manger. Il est même capable de dessiner un livre avec une histoire à l'intérieur ? Son pouvoir doit demander beaucoup de concentration, mais il est très utile, bien que ses créations soit relativement éphémères."

Les doigts du dessinateur étaient devenues noir à cause du fusain. Yoru regardât encore un peu cette pomme sans goût, mais pourtant si réelle.

"Et toi ? Quel sont tes pouvoirs ?"

"Mes pouvoirs ? Je n'ai pas trop envie que tu saches tout sur moi, je préfère garder quelques cartes dans ma manche. Mais je suis poli donc je t'en montrerais un. Et pourquoi cette question ne m'étonne pas ?"

"Mon pouvoir ? Dimensions parallèles. Ce sont des salles ou des univers parallèles dans lesquels je peux accéder grâce à un portail. Le problème de ces salles c'est qu'elles sont vides et pour qu'elle me soit d'une quelconque utilité je dois les meubler. Pour l'instant j'ai crée quatres salles. Une chambre, une armurerie, une infirmerie et une bibliothèque. Bien sûr ça m'a couter un bras pour me payer tous les meuble et le reste. Mais bon, ces salles me sont d'une grande utilité. Pour les portails, je dois en ouvrir un pour rentrer et un autre pour sortir. Ils s'ouvrent que sous ma volonté donc personne sans mon accord peut accéder à ses salles. Voilà mon pouvoir."

Ce n'est pas bien de mentir, mais Yoru n'avait pas envie qu'on lise en lui comme dans un livre ouvert. Et puis, il a dit les grandes lignes d'un de ses pouvoirs, c'est suffisant non ? Pour la petite démonstration, Yoru ouvrit un portail à côté de lui et y plongeât sa main et sa tête. Dans le café on pouvait voir la moitié du corps d'un jeune homme couper en deux par un portail blanc comme la peinture de sa bibliothèque. Il en ressortit avec un livre à la main et lui donnât.

"Tu vois ? Tiens je te le donne, je l'ai en double. D'autres questions ?"

Après cette démonstration, Yoru était curieux de savoir si son interlocuteur avait encore d'autres questions à lui poser. Il devait en profiter pour en poser, car dans quelques temps il irait à son entrainement de l'après-midi.

"Mon pouvoir ? Dimensions parallèles. Ce sont des salles ou des univers parallèles dans lesquels je peux accéder grâce à un portail. Le problème de ces salles c'est qu'elles sont vides et pour qu'elle me soit d'une quelconque utilité je dois les meubler. Pour l'instant j'ai crée quatre salles. Une chambre, une armurerie, une infirmerie et une bibliothèque. Bien sûr ça m'a coûter un bras pour me payer tous les meuble et le reste. Mais bon, ces salles me sont d'une grande utilité. Pour les portails, je dois en ouvrir un pour rentrer et un autre pour sortir. Ils s'ouvrent que sous ma volonté donc personne sans mon accord ne peut accéder à ses salles. Voilà mon pouvoir."

Zaël écouta attentivement Yoru lorsque celui-ci lui décrit son pouvoir. Il pouvait donc créer des salles dans des dimensions parallèles à la notre ? Il devenait donc possible de se réfugier dedans ? La salle devait avoir une taille différente selon l’utilité... Voila un pouvoir des plus intéressant ! Il changeait énormément de ceux que Zaël avait pus voir ou dont il avait entendu parler… Cela faisait naître une multitude de question dans son esprit. Comme :
comment faisait –il pour connaître chaque salle ?Il les imaginait avant d’y rentrer ? Ce pouvait-il qu’il y reste enfermé ? Le temps avait la même définition dans cette dimension ? Il pouvait superposer plusieurs salles ? Et donc pouvait –il accéder d’une salle à l’autre sans revenir dans notre dimension ?

Zaël fut surprit lorsqu’il eu droit à une démonstration : Yoru, où plutôt la partie supérieur de son corps, avait disparut ! Il ne restait que son tronc, un bras et les jambes. Le reste disparaissait dans un ovale blanchâtre. Zaël se pencha un peu pour voir l’intérieur mais n’y vit que du blanc et un coin de mur. De l’autre coté de l’ovale il n’y avait rien ‘anormal, pas de chatoiement, pas de tête de garçon souriant à sa blague ni de main. Yoru était donc bien partie dans une autre dimension.

Finalement Yoru réapparut en entier, redevenant par la même occasion le garcon que Zaël avait rencontré un peu plus tôt. Il tendait un livre qu’il donna a Zaël, celui-ci le pris et l’examina sous toutes les coutures pour voir si il était réel. Il l’était c’était fascinant !

Zaël regarda Yoru ne sachant quoi dire puis il posa une question qui aurait pus tout résumer :

Comment tu fais ça ?

Se rendant compte que cela ne devait pas etre tres clair il s’expliqua :

Je veux dire... Créer une pièce doit pas être simple non ? Tu l imagines et hop elle est la ? Ou tu dois penser aux dimensions ? Les portails restent ouvert autant de temps que tu le souhaites ?
Ah désolé je pose beaucoup de question mais c’est tellement … fascinant ! Du moins pour moi ! J’ai du mal à me dire que ce que j’ai vu est vrai et pourtant ça a l’air ! Ajouta Zaël en montrant le livre encore présent dans sa main.

Comment tu fais ça ? Je veux dire... Créer une pièce doit pas être simple non ? Tu l imagines et hop elle est la ? Ou tu dois penser aux dimensions ? Les portails restent ouvert autant de temps que tu le souhaites ?
Ah désolé je pose beaucoup de question mais c’est tellement … fascinant ! Du moins pour moi ! J’ai du mal à me dire que ce que j’ai vu est vrai et pourtant ça a l’air !

"Effectivement, tu poses beaucoup de questions. Je le fais, c'est tout. La créer est simple, tout dépend de comment je l'imagine. Quand je veux en créer une nouvelle, je traverse un portail et arrive dans du vide. De là je n'ai plus qu'à fermer les yeux et à imaginer les dimensions de la salle. Je ne peux choisir la couleur des murs, ils serons toujours blancs sauf si je les repeins. Et je dois bien sûr les meubler. Le portail reste ouvert tant que je le veux, mais généralement j'arrive à le maintenir ouvert pendant grand maximum deux heures. Au-delà et je suis assez fatigué. Les meubles, les livres et tout ce qui se trouve dans ces salles sont réel, tout viens de cette dimension. Le livre je l'ai acheté ici et l'ai rangé dans la bibliothèque, c'est tout. Tu pourrais même y accéder si tu voulais, il faudrait seulement que tu arrives à passer le portail. Tout le monde peut passer, mais si je le referme pendant que vous le traversez, vous serez coupé en deux, ni plus ni moins. Alors, généralement mieux vaut me demander avant d'emprunter un portail."

Finalement, le jeune homme avait tellement parlé qu'il croquât dans la pomme que lui avait donné Zaël.

"Vraiment sans goût. Dommage. Bon, j'espère que ça lui aura plus, car l'autre pouvoir il ne le verra pas. Il est encore trop tôt, je ne te connais pas encore assez bien, mais qui sait ? Peut-être qu'un jour..."

Sei ne savait pas trop si son interlocuteur avait encore de questions alors, il attendit patiemment une quelconque réactions de sa part, car lui ne savait plus quoi dire.

Malgré la multitude de question que Zaël avait posé – et encore ce n’était que le quart de celles qui avaient germées dans sa tête- Yoru essayait de répondre à toutes les questions.
Il expliqua donc comment il créait une pièce – ce qui éveilla d autres question dans l’esprit de Zaël. Si il était dans un espace vide, comment il faisait pour ne pas tomber? Si il restait longtemps dans cette pièce créée il subissait le même temps que dans notre dimension ? Une heure restait-elle une heure ? Ou le temps était-il altéré ? Mais celui-ci préféra se taire pour laisser son interlocuteur parler. Il expliqua aussi comment le portail restait ouvert et s’ouvrait selon sa volonté. Zaël trouva cela très intéressant. Si on manipulait son esprit pour qu’il décide d’ouvrir son portail est ce que celui-ci s’ouvrirait ?

L’exposé durant assez de temps pour que Yoru croque dans la pomme qu’avait dessiné Zaël. Heureusement que ce n’était pas la pomme de Blanche Neige ou le garçon serait déjà affalé sur la banquette en train de vagabonder dans les bras de Morphée.

Yoru avait l’air déçus en croquant la pomme. Elle n’avait aucun goût donc elle n’était pas vraiment bonne. Zaël lui demanda donc si il en souhaitait une meilleure? Ou tout simplement avec un goût de pomme!

De toute façon dessiner une pomme n’était pas le dessin le plus compliqué. Encore que… Si on décidait de changer son parfum…

Allez pour célébrer notre rencontre dit moi ce dont tu as envie et je te le créais? Dans la mesure du possible bien sur! Dit Zaël avec un sourire, avant d’ajouter un peu plus bas , de préférence du consommable ?

Allez pour célébrer notre rencontre dit moi ce dont tu as envie et je te le créais? Dans la mesure du possible bien sur! De préférence du consommable ?

"-Ce que je veux ? Peu importe ce que je veux, ça sera éphémère. Alors, pourquoi pas un coeur ? Oui un coeur ça sera bien. S'il te plait."

"Tu te demandes surement pourquoi un coeur, hein ? Moi-même je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que le fait qu'il disparaitra dans deux heures reflète bien ce qui se passe pour tout le monde : la mort. On est tous éphémère, moi aussi. Mais même si la vie est éphémère, je pense qu'on doit être content de ce qu'on a accomplis. Moi, pour l'instant, je suis content d'avoir pu m'ouvrir un peu plus aux autres."

Yoru ne savait plus trop quoi dire, il ne s'attendait pas à son offre. Il se contentât de le regarder avec son regard vide qui venait de prendre le dessus. Dans ces moments-là, où Yoru pense à des sujets sérieux, il change. Là il avait changé, son regard était vide et son sourire s'éclipsa peu à peu. Il s'était ouvert aux autres pendant quelques instants. Mais, on ne se débarrasse pas aussi facilement des mauvaises habitudes...

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